Zhom : Une vie, un mongol (Part 1)
Inspiré par une idée de notre bon ami Numérologue qui dans un récent post tartinait quelques émouvantes tranches de vie, Zhom vous propose ici une grosse beurrée autobiographique…
Années 70
-Naissance difficile. J’ai refusé de sortir du ventre de ma mère car je ne voulais pas manquer le nouvel épisode de Chips à la télé. Les docteurs ont du recourir aux forceps, d’où mon crâne allongé en forme de sablier.
-J’ai été un enfant particulièrement éveillé. À 4 ans j’avais déjà pondu une thèse sur Les gradations de la conscience du moi selon Kierkegaard. Mais au lieu de me récompenser, mes parents m’ont puni parce que j’avais écrit mon texte sur le frigidaire avec des crayons de cire. À 5 ans, suite à cet incident, j’ai fait ma première overdose de clémentines.
Années 80
-Ce n’était pas mieux au secondaire où je subissais jour après jour les mesquineries et les sarcasmes des trois équipes de ballon-chasseur de l’école, qui passaient leur temps à me lancer des structures métalliques sur la tête pendant les cours, d’où mon crâne en forme de pain pita. Je n’avais qu’un seul ami à qui confier mes tourments, Martin Bolduc, un splendide érable argenté qui trônait en face de la polyvalente.
-J’ai connu mon premier amour à 16 ans, un mardi vers 14h30, alors qu’une fille m’a fixé droit dans le nez pendant au moins 3 secondes.
Années 90
-Ne sachant trop comment envisager l’avenir mais fortement attiré par les sciences, j’ai voulu m’inscrire à des cours accélérés de physique quantique, mais à la dernière minute j’ai choisis une technique de trois ans en gossage plate au cégep du Vieux Montréal.
-À 20 ans, alors que tous mes camarades découvraient les vertus euphorisantes de la marijuana, je sniffais encore des crayons feutres et du Liquid Paper. Mes « trips » m’ont tout de même permis d’ouvrir les portes de la perception et d’oser me rendre seul, une fois, jusqu’à la station Snowdon, où je me suis assis sur une grosse veuve pakistanaise pendant un instant qui m’a paru 15 minutes.
-Les trois années suivantes, je les ai passées en totale réclusion dans mon sous-sol, me nourrissant uniquement de pain sec et d’eau brune, accompagnés de veau marengo, de lapin à la moutarde et d’une cargaison de merlot. Dans ma détresse, avec mes cheveux sales, mes chandails troués, ma guitare et des tranquillisants, j’ai inventé le mouvement Grunge (d’où mon crâne en forme de Kurt Cobain irlandais, voir photo ci-dessus.)
-C’est cette tendre Lady Guy qui m’a sauvé du gouffre de l’agonie morale absolue, m’entraînant avec elle un peu plus haut, un peu plus loin, au premier étage de la déchéance humaine, ce qui demeure à mes yeux une nette amélioration…
Années 2000
-Lady et moi avons adopté un petit Roumain orphelin, baptisé Chenille Laide, Mais, fatigués de devoir le battre parce qu’il faisait ses griffes dans le baldaquin du chien, nous avons échangé le bambin contre quinze cartoons de cigarettes et deux paires de poumons hongrois.
Années 70
-Naissance difficile. J’ai refusé de sortir du ventre de ma mère car je ne voulais pas manquer le nouvel épisode de Chips à la télé. Les docteurs ont du recourir aux forceps, d’où mon crâne allongé en forme de sablier.
-J’ai été un enfant particulièrement éveillé. À 4 ans j’avais déjà pondu une thèse sur Les gradations de la conscience du moi selon Kierkegaard. Mais au lieu de me récompenser, mes parents m’ont puni parce que j’avais écrit mon texte sur le frigidaire avec des crayons de cire. À 5 ans, suite à cet incident, j’ai fait ma première overdose de clémentines.
Années 80
-Ce n’était pas mieux au secondaire où je subissais jour après jour les mesquineries et les sarcasmes des trois équipes de ballon-chasseur de l’école, qui passaient leur temps à me lancer des structures métalliques sur la tête pendant les cours, d’où mon crâne en forme de pain pita. Je n’avais qu’un seul ami à qui confier mes tourments, Martin Bolduc, un splendide érable argenté qui trônait en face de la polyvalente.
-J’ai connu mon premier amour à 16 ans, un mardi vers 14h30, alors qu’une fille m’a fixé droit dans le nez pendant au moins 3 secondes.
Années 90
-Ne sachant trop comment envisager l’avenir mais fortement attiré par les sciences, j’ai voulu m’inscrire à des cours accélérés de physique quantique, mais à la dernière minute j’ai choisis une technique de trois ans en gossage plate au cégep du Vieux Montréal.
-À 20 ans, alors que tous mes camarades découvraient les vertus euphorisantes de la marijuana, je sniffais encore des crayons feutres et du Liquid Paper. Mes « trips » m’ont tout de même permis d’ouvrir les portes de la perception et d’oser me rendre seul, une fois, jusqu’à la station Snowdon, où je me suis assis sur une grosse veuve pakistanaise pendant un instant qui m’a paru 15 minutes.
-Les trois années suivantes, je les ai passées en totale réclusion dans mon sous-sol, me nourrissant uniquement de pain sec et d’eau brune, accompagnés de veau marengo, de lapin à la moutarde et d’une cargaison de merlot. Dans ma détresse, avec mes cheveux sales, mes chandails troués, ma guitare et des tranquillisants, j’ai inventé le mouvement Grunge (d’où mon crâne en forme de Kurt Cobain irlandais, voir photo ci-dessus.)
-C’est cette tendre Lady Guy qui m’a sauvé du gouffre de l’agonie morale absolue, m’entraînant avec elle un peu plus haut, un peu plus loin, au premier étage de la déchéance humaine, ce qui demeure à mes yeux une nette amélioration…
Années 2000
-Lady et moi avons adopté un petit Roumain orphelin, baptisé Chenille Laide, Mais, fatigués de devoir le battre parce qu’il faisait ses griffes dans le baldaquin du chien, nous avons échangé le bambin contre quinze cartoons de cigarettes et deux paires de poumons hongrois.
(à suivre?)
Comments
Hahaaha!!! Qhand je crois que tu as atteind le fond, tu trouves toujours le moyen de descendre plus... bas !!!!
Ça valait la peine que j'écrive mon post juste pour que vous le repreniez les gars!!!
J'ai des crampes... hahaha!!!!
Num : Ta capuche te va très bien... Ce ne sont même pas mes cheveux sur la photo mais bien ceux de ma bonne amie Lucie, qui a bien voulu se pencher pour... me prêter son abondante coiffure rousse (et c'est vrai!)
Suis-je dans la zone ?
Cette photo date de l'an dernier!
Ce serait bien la meilleure!
Quant à ce "charme celtique" que vous me trouvez...
En personne, tout nu et sans lunettes, je ferais plutôt l'effet d'un fils d'immigrant irlandais pas très vif d'esprit et issu des souches les plus dégénérées.
Mais Lady aime ça, alors...
Le numérologue sur Horizon
C'est mignon comme tout !