IMMENSE DOSSIER

IMMENSE DOSSIER


LA DÉPRESSION INFANTILE


Comment dépister les bipolaires en bas âge? Comment venir en aide aux bambins psychologiquement et émotionnellement fragiles? Marie-Paule Rosenberg, pédagogue et pédiatre de l’Université de Granby à Granby (UGG), est d’avis qu’il ne faut rien faire, parce que c’est plate en crisse. Elle explique : «La règle d’or, c’est l’écoute. Il ne faut jamais écouter les enfants. Les enfants disent des choses sans intérêt. C’est plate en crisse. Il faut surtout ignorer les enfants tristes. Ils doivent vivre leur détresse dans l’horreur du silence. Il faut qu’ils pleurent. Les enfants tristes sont anormaux. Il faut les enfermer dans une chambre sans fenêtre pour qu’ils pleurent. » Quant aux agressions, physiques ou verbales, auxquelles doivent faire face les enfants timides ou faibles, Marie-Paule Rosenberg est catégorique : « La violence ne sert à rien. À quoi bon battre un enfant triste? Il faut plutôt l’ignorer et l’embarrer dans une chambre pour qu’il pleure. Ne lui dites jamais « bonjour. » Il doit pleurer sans aucun espoir. Donnez-lui du blé entier et de l’eau tiède. Laissez-le pleurer longtemps pour qu’il souffre seul. » Les approches pédagogiques de mme Rosenberg ne font pas l’unanimité au sein du corps enseignant : « Cela ne me dérange pas », répond Marie-Paule dans un grand éclat de rire.


Comments

Lora Zepam said…
Je ne sais pas quoi dire. Un immense dossier si complet et frappant de vérité... Merci, Zhom. J'en suis émue et je pleure dans ma chambre sans lumière ni espoir.
Doparano said…
Je ne te dis pas bonjour So!
Anonymous said…
Là, tu charries ! La moitié de tes lecteurs vont prendre ça pour du cash !
Le 2e degré n'est compris que par les Cancer et les Sagittaires....
Mathieu said…
La grandeur du dossier est proportionnelle à la détresse des enfants infantiles en bas âge.

Marie-Paule Rosenberg est peut-être une sommité dans la matière des enfants, mais je tiens à rappeler à vos lecteurs qu'elle écrivait la rubrique nécrologique pour le populaire magazine récréatif de la Côte Nord "Ski-Doo et nous" en 2008.

C'est tout dire, c'est selon.
Anonymous said…
Excellent billet Mme Lortie... Euh, Maître Zhom :D

Encore une fois je réitère mes origines Granbyenne et il n'y a pas d'Université à Granby. Merci de faire la correction nécessaire. Du moins ou plus ne vous en déplaise!

Je crois toujours fermement et dur comme fer qu'un jour la ville de Granby sera comprise et que nos enfants n'en ressortirons que plus grand dans dix ans.

Mme Rosenberg fut un visage et un sourire de proue dans ma vie. Si cela n'aurais et n'avais été que d'elle je ne serais pas le masculin que je suis aujourd'hui. Je ne souffre plus et ne chigne plus pour beaucoup de chose.

Merci à la vie et merci Mme Rosenberg. en espérant que vous vous souveniez dans vos souvenirs de moi, cage #6 et matricule #25898.

Merci aussi à Zhom de m'avoir refait faire surface ses images de mes souvenirs de ma tendre et juteuse enfance.
Anonymous said…
Je suis tout de même curieux de connaître ce mépris pour la ville de Granby... :D
Kayou said…
Mépris? Mais non! Je connais un peu Granby. Mes parents me traînaient avec eux l'été dans une commune hippie pas loin de là quand j'étais petit (à Waterloo, dans les années 70.)Véridique!
Anonymous said…
Waterloo est un haut lieu de perdition et d'abandon. Plusieurs y vont pour abandonner leurs enfants sur la route 112.

:D

(je n'ai absolument rien contre l'utilisation du mot "Granby" sur le blogue "Le jour des vidanges")

Peut-être une subvention de cette ville pourra être octroyé!
Kayou said…
La prochaine fois, je choisirai Val Morin, pour varier

(Val Morin est aussi un lieu de perdition, on risque d'y croiser des artisans qui fabriquent des pipes à hasch à partir des glaises limoneuses du Lac LaSalle.)
Anonymous said…
À Granby, il y a un zoo...
Peu de villes peuvent revendiquer un tel bijou d'attraction touristique.
Kayou said…
À Granby il y a aussi des défilés de remoqueuses, devant un public apparemment émerveillé.
Lora Zepam said…
Je laisse ici un commentaire simplement pour saluer Do, qui a pris la peine de laisser des mots snobs à mon endroit.
Doparano said…
Je suis snob jusqu'au bout des doigts ma toute menue. Autant l'appliquer dans des salutations à ton endroit.
Alain Frost said…
Pour moi, c'est la dureté des mots. Si un enfant pleure, pourquoi? Vous dire la tristesse... J'ai été un enfant.

Merci.

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