Bonne fête papa
Non, il n’est même pas mort, le mien…
Il grouille encore. Toujours en forme. Il va me survivre, c’est presque certain. Je vous entends déjà d’ici, lecteurs fluettes : « Mais enfin, ce n’est pas une façon de parler de son père! » ou « Zhom doit vraiment le détester!» Vous ne le connaissez pas, vous ne connaissez pas son humour, son esprit, sa morbide bonne humeur. Il est d’ailleurs un de mes lecteurs les plus assidus -ce qui en dit long- mais par pudeur (et par méconnaissance du système Blogger) n’ose aucun commentaire. Honnêtement, je n’ai pas envie d’écrire à propos de mon père : Il est un secret, et je me sens presque traître ici de vanter ses mérites ou d’en parler comme de « mon petit papa à moi. » Ce n’est pas son genre et ce n’est pas mon style. On s’entend bien. Moi non plus je n’aime pas beaucoup les convenances affectueuses –fête des pères, fête des mères, Saint-Valentin, et même les anniversaires, les vernissages, les funérailles, les lancements de livres et les mariages. En cela, Zhom a de qui retenir, comme on dit. Je crois même parfois être devenu pire que lui. Je l’aime et je sais qu’il m’aime. Être aimé, ou juste toléré par ce personnage solitaire est une sorte de cadeau. Et comme l'écrivait Cioran quelque part, « De tous les êtres, les moins insupportables sont ceux qui haïssent les hommes. Il ne faut jamais fuir un misanthrope. » Aussi je ne me tiendrai jamais trop loin de Maurice…
Allez, finissons-en avec ces mielleuses sensibleries et retournons à nos Orbs, à nos Veezes et à Moores…
-Je t’embrasse, vieux. Et donne un bec à ma mère. Elle aussi, un jour prochain, aura droit à son sac au Jour des vidanges!
Il grouille encore. Toujours en forme. Il va me survivre, c’est presque certain. Je vous entends déjà d’ici, lecteurs fluettes : « Mais enfin, ce n’est pas une façon de parler de son père! » ou « Zhom doit vraiment le détester!» Vous ne le connaissez pas, vous ne connaissez pas son humour, son esprit, sa morbide bonne humeur. Il est d’ailleurs un de mes lecteurs les plus assidus -ce qui en dit long- mais par pudeur (et par méconnaissance du système Blogger) n’ose aucun commentaire. Honnêtement, je n’ai pas envie d’écrire à propos de mon père : Il est un secret, et je me sens presque traître ici de vanter ses mérites ou d’en parler comme de « mon petit papa à moi. » Ce n’est pas son genre et ce n’est pas mon style. On s’entend bien. Moi non plus je n’aime pas beaucoup les convenances affectueuses –fête des pères, fête des mères, Saint-Valentin, et même les anniversaires, les vernissages, les funérailles, les lancements de livres et les mariages. En cela, Zhom a de qui retenir, comme on dit. Je crois même parfois être devenu pire que lui. Je l’aime et je sais qu’il m’aime. Être aimé, ou juste toléré par ce personnage solitaire est une sorte de cadeau. Et comme l'écrivait Cioran quelque part, « De tous les êtres, les moins insupportables sont ceux qui haïssent les hommes. Il ne faut jamais fuir un misanthrope. » Aussi je ne me tiendrai jamais trop loin de Maurice…
Allez, finissons-en avec ces mielleuses sensibleries et retournons à nos Orbs, à nos Veezes et à Moores…
-Je t’embrasse, vieux. Et donne un bec à ma mère. Elle aussi, un jour prochain, aura droit à son sac au Jour des vidanges!
Comments
Ceci étant dit, j'ai toujours détesté la fête des pères. Comme l'a si bien dit Guy Corneau : père inconnu, fille débauchée.
J'avais fumé trop de H.
Je ne sens rien!
J'ai des cors aux fesses!
Clac !