ÉDUCATION AU CHOIX DE CARRIÈRE



Afin de faire taire une fois pour toutes ces insensés qui s'imaginent que Le Jour des vidanges est un défouloir ou un lieu de perdition libertaire, Zhom inaugure ici un nouveau volet pédagogique axé sur l'opportunité d'emploi. Tant de nobles métiers, manuels, sont sous-estimés en cette société du succès facile et de la réussite sans effort.

ÉDUCATION AU CHOIX DE CARRIÈRE
# 1 : LA TUYAUTERIE
Par Jean-Michel Simpson, tuyauteur autochtone

    "Hep! Je suis Jean-Michel Simpson, autochtone en tuyauterie. Laisse-moi te « passer un bon tuyau » à propos de mon métier. J'ai souvent effectué ce gag de plaisanterie, « passer un bon tuyau », en parlant de mon métier de tuyauteur. C'est un gag tordant de rire. Ma tante Linda a failli mourir en riant étouffée dans sa bave, sa morve et ses larmes lorsqu'elle a entendu ce gag s'éjecter de ma bouche. Elle a dû se retirer aux toilettes pour vomir en abondance jusqu'à ne plus régurgiter avec misère que de la bile maculée de sang. Son corps était emparé par le spasme épouvantable. Ses yeux étaient retournés vers l'intérieur, comme un pantin disloqué de la mort. Ma tante Linda ressemblait à un « zombie » possédé par le « Devil », comme on peut en voir à l'occasion de films effrayants sur le câble. Mon métier de tuyauteur consiste donc essentiellement à poser, réparer ou déboucher des tuyaux. Vous ne savez jamais ce que je peux trouver dans un tuyau pourri-dégueulasse datant de l'ère industrielle des années 84. Des excréments semi-liquides, graisseux et moisis où grouillent des grappes de vers blancs en transe. Souvent, en décrottant des tuyaux, je vomis mon repas (des croquettes Winster's) jusqu'à la bile sanglante en rotant ma détresse autochtone de tuyauteur tel un « zombie » venu du câble. J'ai souvent trouvé des serviettes sanitaires remplies de vieux sang pourri de femme-sale et des mouchoirs jetables beurrés d'excréments graisseux ou de sperme contaminé avec des vers blancs dessus qui grouillent dans la transe du festin fétide comme sur le câble. Dans ce cas, je vomis allègrement la nourriture (des croquettes Winster's), la bile et le sang à en pleurer. Comme quoi la tuyauterie c'est quelque chose qui se passe en crisse! Joins-toi à l'aventure en n'hésitant pas une seconde ou moult." 



Comments

kamikaze lugubrement seul said…
moi, je voudrai rencontrer celui qui fabrique les romans de JP.
André Badaleux said…
ha! merde! on a changé de page!
Le Talentueux Mr Replay said…
oui, sans vouloir me vanter, je sais bien. mais en même temps, je n'aime pas changer de page.
Petite crotte said…
oui, mais c'est comme vieillir, ou monter des escaliers, surtout en pente :

"on ne peut pas éviter au monde d'être parfois un peu casse-pied avec ses manies qui nous obligent à nous contortioner comme un band de free jazz des années 1970/80 alors qu'on préfèrerait jouer de l'harmonica tout seul au bord de la volga en pleine période de mousson."
André Badaleux + glissement de terrain said…
au bord de la "vodka" en crue venant inonder les collines de valdaï après s'être saoulée aux hormones de transmigration affective, tu veux dire, plutôt, non ?
Petite crotte said…
non. c'est toi, pas moi.
gloire nosfératouïenne said…
arrêtez donc de vous chamailler de la sorte, car en effet, vous finiriez par me donner les crocs, bon sang de bon dieu.
vlad des steppes said…
oui, l'on vous prévient déjà comme celà depuis bien assez de décennies de la sorte, mais les résultats restent cependant tellement navrants. nous sommes près de la névrose, messieurs-dames.
kamikaze lugubrement seul said…
oui, je craque presque, surtout depuis que j'aie besoin d'encore plus de littérature jipéïenne afin d'assouvir cette soif de faim générée par ce régime intempestivement hypnotique qui est son style.
André Badaleux dans les collines de valdaï said…
cet être humain est une maladie très contagieuse qui répand comme une sorte de drogue avec son verbe. c'est de la sorcellerie pure et simple, si enivrante et infiniment puissante, oui, c'est juste.
kamikaze lugubrement seul said…
ce ne peut pas être qu'un simple petit humain normal, pourtant, je pense.
vlad des collines de valdaï said…
oui, il a sûrement des alliés, ou des puissances cachées en lui, ou dans ses gènes, peut-être.
vlad des steppes said…
peu importe, tant qu'on peu continuer à galoper sur nos chevals.
André Badaleux le prof said…
on dit "chevaux", au pluriel. comme on écrit "chemins" quand il s'agit de plusieurs "chemins", et non pas d'un seul "chemin()", tout de même.
kamikaze lugubrement seul said…
c'est absurde que vous soyez si à cheval sur vos principes, monsieur André.
André Badaleux said…
oui, mais moi, au moins, j'ai une identité.
gloire nosfératouïenne said…
ha! le voilà reparti avec ses vieilles choucroutes!
kamikaze lugubrement seul said…
oui, celà est inconvenant, je le sents bien.
André Badaleux said…
vous n'êtes qu'une bande d'ouvre-boites cassés qui ripaillent en sodomisant des cochons nus sur le sol épouvanté rempli de déchets de volailles...
gloire nosfératouïenne said…
écoute dédé, ne sois pas impoli.
André Badaleux said…
bigornos, sandales nucléaires, outils de rescousses, moscovites contaminés!
kamikaze lugubrement seul said…
mince, didon, nosfé, je crois que tu l'as ouvert, là.
gloire nosfératouïenne said…
je n'ai rien fait dutout. je ne suis responsable de rien que ce soit. c'est lui, il est fou! il s'emballe tout seul en nous prenant pour ses miroirs, comme la maman adoptive de blanche-neige...
André Badaleux said…
tu es un menteur, sacripant!
fumiste dégénéré de plouc!
kamikaze lugubrement seul said…
fais attention avec certaines insultes évoquant des gens de la campagne peu évolués, car celà pourrait porter très loin, plus loin que le trajet d'une torpille, même. et tu le sais, non, dédé?
André Badaleux said…
si tu me surnommes encore une fois de ce sobriquet diminuant mon identité réelle en une chose pusillanimement hirsute et malfamée, je ne réponds plus de la décision que je finirais par prendre en appelant tous mes amis "engagés" à la rescousse, alors VOUS êtes TOUS prévenus.
gloire nosfératouïenne said…
je pense que tu devrais plutôt aller jouer à la pétanque avec robert castel, dans un film dont le sujet est la timidité, et comment dépasser ce handicap en faisant face aux évènements.
kamikaze lugubrement seul said…
non, arrête donc, ne rajoute pas d'huile sur le feu, je t'en supplie.
val des steppes said…
oui, fais attention à bien ne pas trop enfoncer le bouchon, car il bout comme de la lesieur d'arachide bouillante dans une friteuse sans son chapeau en métal graisseux.
André Badaleux said…
tu ferais effectivement bien de te fier aux bons conseils de tes chers petits amis, gloire, car il est des volcans qui abritent des laves aux capacités relativement érosives, celà dit en toute sérénité de mes moyens.
gloire nosfératouïenne said…
bienbien. voilà, j'avoue, je regrette. c'est ainsi.
André Badaleux Le Bienheureux said…
super! merci! viens m'embrasser! et soyons d'éternels amis désormais, hein ? dorénavant ?
gloire nosfératouïenne pacifique said…
oui, tiens :

"SMACK!"

c'est ainsi. la guerre est finie, enfin. restons dorénavant sereins et contemplatifs en tout accord des choses, et nous remémorant nos erreurs passées afin d'en éviter d'ébullitions en futur à l'avenir.
clotilde and love said…
et ils allèrent faire les boutiques de patchouli en bord de mer, et acheter des batonnets d'encens qu'ils distribuèrent aux pauvres junkies dont certains s'en servirent de drogue, mais d'autres, pour masquer les mauvaises odeurs de pieds dans les appartements. et la musique acoustique remplaça celle de kraftouerk, mais leonard co-hain fut banni, car il portait trop la pouasse avec sa tristesse et sa mélancolie, et avait provoqué des centaines de bad trips dans les champs de fleurs, et ce malgré la bienheureuse rosée du petit matin, à l'aube.

FIN.
André Badaleux Le Bienheureux said…
oui, les hippies sont trop fragiles, pour certains. il faudra donc prendre soin à l'avenir de ne pas les épouvanter avec de sales idées noires véhiculées par des artistes à l'inspiration contrariée.
gloire nosfératouïenne pacifique said…
oui, maintenant que nous sommes unis toi et moi, et tous nos amis, nous allons pouvoir nous attaquer aux racines même de la méchanceté et de l'angoisse. et notre efficacité sera la preuve que notre oeuvre est et restera de toute éternité, malgré les affronts et les hauts et bas, en dents de scie, la bonne, au delà de tout.
André Badaleux Le Bienheureux said…
je te seconde mon ami, car nous allons vaincre. nous vaincrons les petits mÖvais grace à l'union et l'esprit combattif du renouvellement d'usage.
clotilde l'homérique said…
et ils s'en allèrent gagner, et remporter des victoires, partout. et de tous temps, aussi. et les hippies furent sauvés par les gentils soldats du bien à qui ils offrirent des femmes plutôt jeunes et vierges, et habillées de voiles blancs et transparents qui laissaient deviner des formes assez sexy, et qui étaient spécialistes en massages du corps, mais aussi des tempes, contre la contrariété et les mÖvaises pensées. et l'on servit aussi un banquet, le soir.

FIN.
André Badaleux Le Bienheureux said…
oui, remplissons nos ventres et vidons nos têtes. installons nous dans le peuple, et adoptons son mode de vie.
gloire nosfératouïenne said…
oui, faisons celà. tu es lucide.
clotilde chancelante said…
et ils firent comme André avait fini par décider au bout de toutes ces longues années d'apprentissage tantrique de la vie, avec des instants en dents de scie, mais aussi des rencontres fructueuses, et des alliances superbes, comme celle de gloire et André, ces anciens adversaires que l'adversité même finit par réunir sous un même drapeau d'amitié, contre les querelles et les chanteurs d'idées noires, ou les mÖvais dessinateurs, comme frankin.

FIN.
philippe solaire said…
bon sang, rien ne vaut un bon shoot à la littérature jipéïenne, bon dieu! celà vous redore le plexus au moins autant que les conversations de socrates et les autres dans l'oeuvre de tout platon, vous ne pensez pas ?
clotilde la riante malicieuse said…
mais comme tout le monde était parti, personne ne répondit jamais à philippe solaire, qui se retrouva tout seul et démuni avec sa question sans réponse. mais heureusement, il n'y avait pas trop d'échos, car les installeurs de matériel avaient quand même fait bien attention de débrancher la pédale d'effet "digital delay" de marque BOSS, et qui avait conduit à la fissure et à l'effondrement de l'ancien batiment des spectacles, la dernière fois. un théatre datant de la renaissance, et dont même les statues et colonnes de style gréco-romain furent brisées sous les éboulis, malheureusement. mais heureusement, il n'y avait pas eu de victime humaine, mis à part le gardien, qui s'était coupé un peu le doigt, mais qu'on soigna grace à du mercurochrome et un petit pansemant de taille "mini", fait exprès pour les dérisoires plaies superficielles intervenant lors de chocs et accidents assez faibles.
clotilde l'oublieuse said…
FIN.
JP Que la fête commence De Bertrand Tavernier said…
voilà, oui, c'est bien.
et maintenant, la fête peut commencer. mais n'oubliez pas de ne pas trop exagérer, souvent, car parfois, celà devient encore plus pire, et celà juste à cause qu'on a pas bien assez fait attention à qu'est-ce qu'on avait fait, avant. c'est ainsi.

DéBUT...
La Rouge Imaginaire said…
je t'aime JIP. je le sais, car depuis que je t'ai rencontré, je suis plus belle en moi, et donc aussi en surface depuis que nos chemins se sont croisés. car tu es superbe, intelligent et très créativement à la fois reposant et énervant. en un mot :

"subtil".

oui, voilà, ça c'est un terme qui te définit bien, malgré les apparences relativement bourrues que tu entretients afin de protéger ta fine fragilité de fillette barbue mais néanmoins déterminée du méchant monde qui l'entoure. oui, tu es aussi subtil et fin que ton visage évoque parfois la beauté des anciennes statues antiques nues, avec les discoboles, etc...

voilà, c'est dit, avoué, ainsi. on se reverra au supermarché, hein ?
JIP said…
oui, biensur.
clotilde la minimale said…
et cette histoire se finit bel et bien, ainsi. mais peut-être continua-t-elle quelque part, ailleurs, et en dehors des abhérrations souvent trop démonstratives entretenues par les regard immoral de l'oeil vicieux de la caméra, avec cette maladie ostentatoire qui finit par ronger à même les sentiments réels sensé avoir court dans la vie véritable.

DéBUT-FIN
jp le minuscule said…
tu sais, La Rouge, je ne suis pas jaloux de mccomber, parce que de mon point de vue, je me trouve mieux que lui. je sais, ça pourra paraitre étrange à énormément de filles, ou de monde en général, mais pourtant, c'est la vérité. mais par contre, je crois que je prendrais assez mal que tu finisses par le préfèrer à moi, parce que c'est ainsi... tu comprends ? allé, adieu cette fois-ci, et rendez-vous au supermarché...
La Rouge Imaginaire said…
oui d'accord, mais lequel ?
JP Kaboom De Gregg Araki said…
celui "de notre côté de la berge du fleuve", si tu vois ce que je veux dire, ma chérie d'amour en coquillage porcelainophage.
La Rouge Imaginaire said…
bouuuuh! didon! mais c'est que tu me fais des frissons et que celà me fait tout plein de "tout drôle" partout quand tu m'inventes des sobriquets tellements anarchiques et inventifs, JIP!
jp ace of spades de motörhead said…
oui, je sais, car je te connais tellement bien... mais en même temps, comme je t'aime tellement, et de manière si énorme, tu dénicheras dans tes propres exégèses à mon endroit, ou dans la logique inscrite dans mes attitudes, une forme de pudeur "tout en retenue", et qui fait que je n'utilises pas "TROP" ce "stratagème" qui me permettrait pourtant de faire de toi "totalement mon esclave", en te volant ta volonté propre et me l'attribuant grace à cette si "fallacieuse" influence, comme aurait pu le susurrer Raphaël Enthoven, le rédacteur de "Le Mensonge".
La Rouge Soumise said…
oui, je sais tout celà, biensûr, et c'est aussi la raison pour laquelle je te respecte avec tellement de force vraie. mais tu sais très bien toi-même qu'il m'arrive parfois moi-même de devenir en certaines occasion quelque peu "spécieuse" sur les bords, hein mon JIP ?
JP La Vénus à La Fourrure De Leopold Ritter Von Sacher-Masoch said…
oui, biensur, mais c'est la nature humaine qui est ainsi. car on a voulu l'incarcérer dans une sorte de vêtement, ou "cagoule", mais qui ne correspondait en rien avec ses propres mensurations sans frontières, couaziment infinitésimalement incalculables, à l'instar de certaines particules encore inconnues des chercheurs quantiques.
La Rouge Subjuguée said…
ouaaaah! dis! et tes pseudoooooos! si tellement "à point", et de manière si "subtile" (je sais, je me répète, mais je ne radote tout de même pas encore, mon cher). entre nous je préfère largement Lawrence, mais ce cher sacher reste un excellent petit initiateur de la "science chose", comme on aime à se le rappeler entre initiés, au "syndicat"...
jp voyage au bout de l'ennui de louis fatiguant cénile said…
héhé, tu es bien brave! mais que dis-tu de celui-ci, hm ?
La Rouge En Transe said…
mon dieu, mais c'est époustouflant!!! mais dis moi, tu n'as pas peur de t'attirer les foudres de certains ennuis en te posant en quelque sorte comme le détracteur festivement ironique de ces si majestueusement respectés artistes du verbe, et que tu traiterais comme s'ils n'étaient en fin de compte que des gens comme les autres, et même parfois "plus normaux" que les autres individus, à ta manière ?
JP La Mère De Dieu De Leopold Von Sacher-Masoch said…
et bien, si tu permets, je vais te raconter une petite histoire sortie de derrière les fagots, afin d'illustrer le propos propre à être retenu comme réponse à ta question, si tu le permets, biensur, ma douce chasteté des ténèbres bucoliquement génomes.
La Rouge Maitresse De Destin said…
et bien, il ne tient qu'à toi de décider de ton propre chemin dans la vie. je ne suis pas ta mère, JIP.
jp le pavillon des cancéreux d'alexandre soljenitsyne said…
alors voilà. hé bien figure toi qu'une fois, alors que j'étais plutôt saoul, et donc, en état d'ivresse avancé, je me suis rendu sur le blogue d'Eric Mccomber, le fameux écrivain Québécquois d'origine écossaise ayant émigré dans nos contrées du vieux continent depuis plusieurs semaines, déjà, selon certaines sources prétendant elles-même l'avoir localisé aux alentours de sydney, en australie, pas plus tarde qu'hier, mais bref... et donc, sur ce site, je fus attiré par une petite publicité pour des t-shirts, sur laquelle je finissais par cliquer, et qui faisait apparaitre un t-shirt portant l'inscription suivante :

"Louis-Ferdinand Céline Dion".

et bien figure-toi que je faillis mourir en m'étouffant dans mon propre rire de hyène hystérique ce jour là, juste à cause de cette blague totalement loufoque.
La Rouge Qui N'a Pas Compris La Blague Du T-Shirt said…
... heu, pardon, mais j'ai du mal à te suivre, là...
JP Les Tanks Connaissent La Vérité d'Alexandre Soljenitsyne said…
hm, merde. c'est embêtant car tu me coupes un peu dans mon élan de reprise de confiance en la collectivité, en n'adhérant pas à mon enthousiasme comique, là. mais dois-je t'en tenir rigueur ? peut-être est-ce ma faute, ou me suis trop maladroitement exprimé dans mes choix, lors de cet emballement progressif qui faisait que j'aurais pu finir par me croire "indomptable", en quelque sorte. mais peut-être devrais-je plutôt te remercier de m'avoir remis en connexion avec la réalité, aussi. comment penser justement, hein ? il est si facile de tomber dans le panneau de la suffisance lorsque l'on se sent si fort...
La Rouge La Pardonneuse said…
bof, oublie donc tout celà, JIP. l'essentiel reste que nous nous soyons apperçu en temps voulu de notre erreur, avant même d'atteindre le seuil paroxystique du non retour...
Jp L'Empire contre-attaque de Irvin Kershner said…
si tu le dis... mais pourtant, comment savoir s'il ne fut pas "préférable" d'établir enfin la liaison avec cet "autre côté du seuil", comme aurait pu le souhaiter un maniaque de la psychologie inversée, hm ?
clotilde la clé du monde said…
mais La Rouge La Pardonneuse était déjà bien loin, car elle s'était enfuie dans un avion, avec une malette pleine de pognon découpé en petites coupures vertes, car il s'agissait de dollars américains. et alors ce pauvre bon vieux JIP fondit en larmes durant une période s'étant échelonnée sur plus de quatres années terrestres "normales", entre deux olympiades, mais à l'issue desquelles il finit par trouver un travail dans le secteur tertiaire, et profitant ainsi à sa manière de la croissance économique française innatendue ayant enfin éclose malgré la faillite mondiale qui l'entourait, et celà, grace au président de la république "de gauche" de son pays, et qui était comme porté par une véritable "inspiration divine", comme l'on commençait à finir par le penser, même à la maison blanche, à washington, en amérique, de l'autre côté de l'océan atlantique nord.

FIN.
André Badaleux said…
t'as qu'à y croire! la fin de l'occident a été prédite par les philosophes éclairés de la fin du 19ème siècle, comme Arthur Schopenhauer, et ils n'étaient pourtant pas des "lumières", tous ces gens, bon sang de bon dieu de mille noms de nom d'un chien de patate de l'enfer!
JP Crépuscule des idoles (Götzen-Dämmerung) De Friedrich Nietzsche said…
dédé, tu restes un indécrottable pessimiste, l'exemple type du gars pas con, et plutôt bien fait, mais qui aurait été contaminé par des idéologues plutôt foireux à la base, mais dont les idées au romantisme à tendance suicidaire enchanta tant de générations de potentiels intellectuels humanistes, que le monde aurait presque finit par tomber dans le piège tendu par ces castrateurs faussement antinihilistes de l'âme humaine progressiste et post-moderne-cyber-industrielle.
André Badaleux said…
oui, je vois ce que tu veux dire, jean-philippe. mais n'est-il pas trop tard? la puissance destructrice de la mécanisation de masse ne serait-elle pas en train de nous broyer tout cru sans que nous en fumes cependant conscients au point d'entreprendre une réaction, un ultime sursaut salvateur ?
jean-philippe said…
et bien, c'est fort possible. mais la vie continuue quand même, non ?
clotilde la non bavarde said…
et il avait raison. car la vie continuait toujours, en effet.

FIN.
pj le faux said…
t'aime... xxx
pj le faux said…
Usurpation d'identité coco. La rouge plus haut, c'est pas la vraie.
La Rouge said…
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La Rouge said…
«La Rouge Maitresse De Destin said...
et bien, il ne tient qu'à toi de décider de ton propre chemin dans la vie. je ne suis pas ta mère, JIP.»

Tu crois vraiment que j'aurais écris ce genre d'âneries?

Cette rouge plus haut est fausse. Quand je te dis qu'on n'est plus tranquille ici. ;(
La Rouge said…
Je vais t'écrire avec ma photo comme ça pas de fausse identité. Adieu.
Jp Sur un cheval De Pierre Guyotat said…
moi, je pense qu'en réalité, à la longue, tous ces déclinologues de l'occident n'ont fait que contribuer au pétage du moral des possibles progrès du continent ci-dessus cité, et qu'ils ont argumentés dans le sens d'une cécité orientée par le côté obscur du point de vue sur la chose, et servi "malgré eux" les "mÖvais", en flattant les "petits obscurs" dans le sens d'un poil qu'ils auraient pourtant mieux fait de savoir rebrousser, tout comme les chemins, et désormais, le temps lui-même...
jp venise n'est pas en italie de serge reggiani said…
ma chère "vraie" La Rouge, je pense aussi que tu n'aurais jamais pu dire une chose comme : "l'essentiel reste que nous nous soyons apperçu en temps voulu de notre erreur, avant même d'atteindre le seuil paroxystique du non retour...", qui est aussi une grosse ânnerie, oui, j'en conviens.
La Rouge said…
Sur un cheval de pierre, on porte une lance? Moi qu'on parle en mon nom ça me fait royalement chier. En fait je deviens maline comme le malin.
La Rouge said…
C'est tellement débile comme propos comme si on essayait de dire des choses qui semblent intelligentes mais avec juste le «semble». En fait c'est le summum du non senti comme quand la mère dit par réflexe couvres-toi, tu vas attraper froid. C'est de la programmation imbécile.
jp said…
oui, mais ça reste "amusant", bien que ce soit comme tu le dis une activité plutôt "honteuse", ou désincarnée et totalement faussée, en effet. et je ne parle pas "en ton nom", mais au nom d'un plutôt mauvais personnage inventé, et qui serait une sorte de caricature plutôt ratée de cette fameuse véritable La Rouge dont je n'ai toujours pas vu le visage de mon propre oeil.
clotilde la témointe said…
"et tu fais bien de revenir me péter "un peu" le moral avec ta rage soudaine. car j'étais en train de me vider l'énergie en entretenant ce monologue solipsiste intérieur qui n'a déjà que trop duré, ici ou ailleurs.", dit jp à l'intention de sa "soi-disant" bien-aimée imaginaire, avant de s'en aller enfin.

FIN.
La Rouge said…
C'est vrai que l'idée est drôle quand on y pense mais j'y arrive pas. Ça doit être de l'ordre du bleu en fait ou des Bitttttles. Sais pas. Ti-coco.
jp le gros prétentieux mystique said…
je ne connais et n'éprouve qu'une seule forme "d'intelligence", et celà n'est pas fait seulement de verbe, mais reste ancré et contribue à établir dans un ensemble une sorte de mouvement évoluant en fonction de règles plutôt "énergétiques".

maintenant, je m'en vais. et je n'aime pas trop les idées préconçues, ou les formes d'intelligences contribuant à une dégradation de la vision "pure" du monde, et qui pour moi resterait exempte d'une quelconque interprétation "a priori", ou "en fonction de" des choses, mais tiendrait plutôt d'une forme de silence lumineux, un peu comme un flash qui durerait "longtemps"
jp said…
en fait, l'ironie est une forme de réclusion de ce refus d'être institué par des systèmes de pensée auxquels je n'ai jamais su m'adapter de par une forme de clairvoyance m'habitant, mais ayant été baclée et renvoyée à une sorte d'ignorance entretenue par l'expérience trop superficielle que j'aurais accumulé durant mon existence, car j'ai manqué de force et de conviction intérieure, voilà.
jp said…
en fait, j'ai toujours eu le sentiment que s'exprimer tenait en grande partie plus du ridicule que d'autre chose. mais paradoxalement, ça tient encore du principe du plaisir, quand la machine s'emballe. on pourrait donc appeler celà un "vice", si l'on le voulait bien. mais c'est le regard qui corrompt, je crois.
jp said…
le regard est actif. il n'est pas objectif, à moins de baigner dans un océan de naïveté originelle exempte de toute inclinaison au jugement... mais ça.
jp said…
il y a ce sentiment permanent que le regard porté sur les choses serait déjà à la base comme une sorte de trahison incluse en chaque chose définie par la suite, et aménagée dans le petit bricolage collectif évaluant des causes et des effets, et des relations entre objets plus ou moins "conscients" et inégaux constituant le monde "intelligible". un mensonge originel, en gros, et dont seule la mort pourrait enfin nous débarasser, ou en tous cas, la destruction de toutes les illusions en ayant découlé
Une fois, j'aurai le dernier mot.

la langue française par l'intermédiaire du petit Robert qui devrait quand même enlever le doigt de son nez.
jp said…
mais croire est construire, aussi, et alors, l'illusion serait un élément nécessaire à l'édification des choses, sans laquelle il ne nous resterait plus qu'à errer dans un doute perpétuel se nourrissant de son propre refus stérile de ne jamais adhérer à quoi que ce soit d'authentiquement identifiable
jp le têtu said…
à partir du moment ou le langage a été inventé, il n'y a plus jamais eu de dernier mot. en tous cas, pour le moment. mais en fait, il s'agit d'un autre sujet incarné par cet autre regard dénaturant de par son action ces fameuses choses, et en l'occurance, celui de l'ectopicus point ov view auquel je retourne ma non-question. dans certaines civilisations, l'indifférence est une vertue. mais les chrétiens restent obsédés par leur idée du bien, qui paradoxalement, dans certains cas, contribue à foutre en l'air l'équilibre central du petit bouddha en toi, celui qui nage au dessus de ton toi-même exposé en castafiore branlante et hystérique
jp et les légos said…
en fait, le petit bouddha est cool, mais l'appétit vorace de la castafiore continue à harceler son penchant intérieur au détachement et à la gnose, et c'est comme une sorte de gros bubon monstrueux l'empêchant de se consacrer entièrement à son oeuvre spirituelle aspirant au bien être lumineux accessible par l'aménagement de ce nirvana intérieur si difficilement accessible à force de renoncement et d'anomie anarchique
clotilde l'épuisée said…
il faudrait "moduler" le chaos.

FIN.
Historiette anthropophage said…
«le regard est actif. il n'est pas objectif»

C'est curieux car ces temps-ci je cogite sur la passage à l'acte qui est selon nos bonzes du cosmos, le summum du positiviste productiviste constructiviste capitaliste abstrait. C'est hyper valorisé ce genre de truc dans notre société. En fait toute nos normes de vie sont définies par l'action sans objectivité. Je crois que c'est un pré-requis pour consommer plus et plus longtemps. Bordel! Les histoires de moineaux c'est plus gaies, avec deux ou trois sorcières qui brûlent en sourdine mais sans crier. Voilà, c'est tout.
Historiette anthropophage said…
C'est pourquoi la tivi n'est aucunement objective et qu'elle ne diffuse que des passages à l'acte. Enfin.
jp le taré said…
la tivi est une machine à fabriquer des tarés. et maintenant, pendant un reportage abordant un sujet "anodin" comme la visite de la reine d'angleterre au mariage de la présidente en chef de germanie du koumbat, ils te foutent des sous-titres "intelligents" qui te disent que tels endroits du globes sont en proie au terrorisme, ou que les farcs on encore séquestrés de pauvres voyageurs de commerce occidentaux, mais ne disent pas en même temps que cette même "résistance à l'oppresseur capitaliste du fin fond de la jungle" bosse en fait pour une branche narcot-traficante de la c.i.a. qui a aussi besoin de sous, mais ça ferait quoi de savoir ça en plus de tout le reste ? c'est complètement déstabilisant, deux minutes de journal télévisé
jp said…
"le summum du positiviste productiviste constructiviste capitaliste abstrait", comme tu dis, c'est de fabriquer un tueur, m'est avis. c'est la logique de guerre. une fabrique à prédateurs
jp said…
la terreur par le stimuli sytématique, la désorientation du sujet et sa mécanisation. on le vide de sa "sentimentalité", en fait, son "humanité", en le poussant au bord de la crise d'identité. et après, on l'envoie balader dans un champs stratégique pré-aménagé par les instances aux commandes des zombies en faction, reliés entre eux par les cables invisibles mis en place par les réseaux de télécommunication, et c'est un jeu vidéo vivant rempli de dégradations plus ou moins collatérales.
jp said…
les maitres de l'illusionisme aux commandes du monde sont des fabricants de "réalités". leur but serait l'instauration d'un régime planétaire théocratique dans lequel on laisserait croire au peuple qu'il aurait encore le pouvoir de décider de son destin en s'exprimant via les urnes. etc...
jp said…
l'arrière boutique est un endroit plutôt lugubre
jp said…
adieu.
Anonymous said…
tu sais La Rouge, toi et La Verte, vous avez la même obsession pour les "sorcières brulées", j'ai remarqué, comme martine. c'est un sujet récurent de vos insinuations à but hypno-castrateur, me semble-t-il avoir plusieurs fois remarqué, déjà. comment est-ce possible, dis moi ? et que celà sous-entend-il, d'après vous ?
jp said…
trop tard, tu n'as pas répondu assez vite à la question, et jp s'est évaporé. tant pis pour les fausses vraies sorcières menteuses qui mériteraient de bonnes fessées cul nu, devant tout le monde.

fin
La Rouge said…
En plus je suis minutée pour répondre. Ben, je ne sais pas pourquoi l'obsession des sorcières brûlées en fait? C'est tout de même plus évocateur qu'une cuillère en bois. Enfin.
BipBip la fenouille said…
Je pense sincèrement que tu es celui qui est capable de tracer le plus fidèlement le portrait psychologique de quelqu'un. Tellement précis que la personne concernée, ignore encore ces aspects chez elle ou les occultes.
Cambouis astrale said…
C'est une spécialité que tu as développé de façon extrême je dirais. C'est en fait une caractéristique des gens oppressés qui par survie se mettent à observer l'ennemi afin de le voir venir à des mille à la ronde. Un truc de maigne.
ganache édentée said…
Et puis un jour ça devient un réflexe inconscient, ça se fait comme on respire.
La faussaire d'un destin incontrôlable said…
Faudrait pas t'inquiéter pour Mc Trio Bicycle car je risque pas de te préférer à un nombril qui regarde jamais sa mousse accumulée et qui la conserve dans son ventre comme un joyau précieux. Y'a une constante dans ce troupeau, c'est le je m'aime gênant qu'il s'affuble mais bon, il semble que c'est comme ça que l'on fend le marché. Ça me rebute. Ce qui ne m'empêche pas de faire de l'observation active. Chacun ses tares, les miennes sont peu reluisantes. Je ne m'en cache pas.
Gomme balloune flasque said…
Yip! Yip! Yip!
jp said…
le truc avec ici, c'est que tous les regards peuvent se sentir concernés.
jp said…
mais ils sont toujours subjectifs, et changent d'année en année, intérieurement, dehors.
jp said…
ce qui fait que tu peux émettre une même chose "dans un certain état d'esprit", mais qui pourra par la suite être récupéré par "un autre".
jp said…
mais ne dis pas de mal de Mc Trio Bicycle. car si le périple qu'il a accompli est bel et bien "réel", alors c'est quand même quelque chose, je pense. et je suis bien plus nombriliste que lui, quelque part, mais c'est aussi parce que j'ai beaucoup moyen voyagé et rencontrés d'espaces. sinon, biensur, j'aurai parlé d'eux. mais comme j'ai déjà dit, c'était assez dur d'oser grimper sur une byciclette à moment donné dans la vie. à cause de ces décharges électriques que je recevais et qui auraient pu me faire perdre l'équilibre.
jp said…
mais ne dis pas de mal de Mc Trio Bicycle. car si le périple qu'il a accompli est bel et bien "réel", alors c'est quand même quelque chose, je pense. et je suis bien plus nombriliste que lui, quelque part, mais c'est aussi parce que j'ai beaucoup moyen voyagé et rencontrés d'espaces. sinon, biensur, j'aurai parlé d'eux. mais comme j'ai déjà dit, c'était assez dur d'oser grimper sur une byciclette à moment donné dans la vie. à cause de ces décharges électriques que je recevais et qui auraient pu me faire perdre l'équilibre.
Pouf said…
Tu dis du mal quand ça te chante et pis après tu dis que non. Faudrait assumer quand même tout ça et laisser les autres avoir le même droit d'expression me semble. Sinon ça fait Dieu suprême et c'est moche.
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