LE DÉPLACEMENT DES TUILES

Je n'ai pas réussi à prendre des photographies intéressantes de Haïti, pour la simple et bonne raison que je n'y étais pas. Je regardais des bandes-annonces de vieilles madames plates à Caval Vie en fumant du hasch. Cependant j'ai retrouvé dans mes archives cette image puissante sur laquelle ont voit DES HOMMES QUI DÉPLACENT DES TUILES. Non, ces hommes ne POSENT pas des tuiles, ils les DÉPLACENT. Libre à vous d'en juger et d'y réfléchir. J'ai reçu une tonne de deux courriels, une commentatrice m'écrit : "Ce n'est même pas Port-au-Prince", ce à quoi j'ai répondu du tac au tac : "Non! Ce n'est pas Port-au-Prince", fier de mon intervention. Jamais je ne me suis senti autant "journaliste." Demain je serai chez Christiane Charrette pour m'énerver contre le déplacement des tuiles sur les toits de Venise-en-Québec vers juin 1987.

Comments

Pffff, c'est même pas Venise-en-Québec.
Pis en plus, elle fait tellement mai 93, la photo.

Sans parler que c'est mon beauf avec la tuque. Et en 87, il était mort mon beauf. C'est Christiane Charette qui l'a enterré, alors qu'elle était dans le business funéraire. Depuis elle n'en a gardé que les habits. Douce époque.
Kayou said…
Tu mens, vipère, mais moi aussi, nous sommes donc quittes. En vérité la photographie, prise à Stanstead, date de 1992. Et le jeune homme avec un chandail laid, à gauche, n'arrêtait pas de s'excuser : "Je sais, mon chandail est laid", hurlait-il au cosmos. Que de moments intenses!
Pas tout à fait Yvan said…
La plupart des Gilles (près de huit Gilles sur dix)(79,51%) (En fait 74 815 Gilles)préfèrent un amoncellement de toundra, ou même quelques planches de demi-Denis.
Kayou said…
Effectivement, mon brave: Il y a risque d'une pandémie de Gilles au Canada Français. Chaque jour apporte son lot de nouveaux Gilles, c'est très inquiétant. Notre premier ministre songeait à "prendre des mesures" mais s'en est abstenu, sous prétexte qu'il "regardait quelque chose par la fenêtre." Si vous voyez un nouveau Gilles, rappelez-vous toujours qu'il faut viser la tête (on n'insistera jamais trop.)
Anonymous said…
Le gars ne déplace pas les tuiles, il les enlève pour les envoyer à Port-au-Prince; son beau-frère a perdu ses tuiles et sa grand-mère. On peut remplacer des tuiles mais pas une grand-mère...
PS La grand=mère est décédée le jour de Noël 2006.
Anonymous said…
FAUX.

et de toute façon, c'est toujours mieux de déplacer des tuiles que de les laisser faire le trajet par leur propre moyen, et même dans le cas ou tout celà ne reste qu'une sorte d'alibi plus ou moins bidon!
et "de toute façon" (je suis bien conscient de me répéter, t'inquiète, biquet, je maitrise!), on n'a même pas prouvé que tout celà était bidon à plus ou moins 200%. et en plus, les chiffres!!
Anonymous said…
ben ouais
Anonymous said…
t'es une merde zhom vec ton blog

bise
Anonymous said…
je crois que le type dans la cellule est encore là bas, ça te dis de faire quelque chose ensemble pour le délivrer, je m'appelle jean philippe laffitte de preignan
Anonymous said…
on forme une association pour le délivrer ?
maintenant ?
Anonymous said…
ou t'es juste de la merde de zhom qui parle de port au prince ?
Anonymous said…
te recontacterai

bize
Anonymous said…
je n'ai pas faim
truc de jp said…
j'étais avec mccomber, marie, estelle (imaginaire, elle), et je remuais des tuiles par-terre, avec mes gants de travail, ma brouette, les psys au cul.
me disais, "chuis dans le mouv, le progrès civilisationnel du combat de la foi humaine pas morte en nous autres."
très fatigué. "mais néanmoins, elles sont des fatigues par lesquelles certaines fatigues se nourrissent elle-même des propres fatigues les composant.", me disais-je, regardant le toit éffondré comme s'il s'agissait d'une relique ancestrale de l'ancien mouvement. "alors, luttons! pour marie et pour mccomber, et pour... poète. et ce con de pote que j'aime car il dit m'apprécier du haut de son entropie sélective, aussi, même si... je l'aime bien."

un corbeau croassa, bidule de satan-le-petit-père qui ne manque pas de repères en ce monde. les tuiles concassées arrivaient dans mes mains que je mouvais au-delà de mon agonie déjà loin derrière, et totalement consumée.
la mort dans la terre sur mes chaussures marron, une idée de clope, de guitare. tous ces gens remplis de haine, le pétrole, les attentats, les chevaux dans la plaine mongole.

le vent était porteur.

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