LETTRE À LA CULTURE

LETTRE À LA CULTURE
Par Pauline Woolworth,
criminelle repentie et lesbienne des années 70

« J’ai commencé à suivre des cours de culture, et je vous dis que c’est palpitant en calice. J’ai compris qu’un poète comme Gaston Morin, l’auteur de l’Homme rénové mérite d’être un peu respecté en tant que masculin, au même titre qu’une toile peinturée comme Picasso ou un instar. Il y a aussi d’excellente musique classique comme l’orchestre avec Johanne Sébastien Bach à l’église en 1976. Grâce à la culture, je sais maintenant le nom qui a composé le fameux « Boléro de Ravel » qui joue à la radio sans instant. Le boléro en question s’appelle carrément Maurice! Mes cours de culture me permettent également de réaliser que nous sommes envahis d’art dans l’environnement immédiat. Même l’architecture. Prenez par exemple celui qui a bâti le 19e siècle, ou celui qui a dessiné la Place Versailles. Il y a aussi la culture des livres, tel que le roman de la madame Bovary qui disait « madame Bovary, c’est lui. » Je m’en voudrais pour tuer quiconque si je n’insérais pas l’art cinématographique à mon palmarès : Il y a des films vraiment écoeurants qui sortent pour aller au cinéma, comme par exemple Frédéric Fellini ou Denis Arcand avec un Y. J’ai vu son film à une reprise et ce film me parle en hostie. Finissons mon palmarès en disant que la danse gestuelle constitue une façon d’être de la culture. Le flamenco en robe moulée permet d’être sexuel et personne ne se plaint jamais. En deux mots, allez-y et faites-le.»


Et je persifle et signe : Pauline Woolworth


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