Pipou et Pirouli interprètent : "Le baobab et le ruisseau."


Zhom vous inflige à présent cette petite fable de son propre gros cru, inspirée de ses nombreux périples en des contrées lointaines et mystérieuses (la station de métro Namur, précisément, d’où nul homme n’est revenu avec toute sa raison…)

Le Baobab et le Ruisseau
(Illustration chiée par Veezes & Vozers)

Le baobab dit au ruisseau : « Mais où cours-tu comme cela? »
Le ruisseau répond : « Je vais me jeter dans le fleuve. »
Intrigué, le baobab demande au ruisseau : « Quel fleuve? Je ne connais aucun fleuve en ce pays. »
Alors le ruisseau se transforme en robot japonais et d’un seul coup de poing déracine le baobab.
Agonisant, le baobab murmure au ruisseau devenu robot : « Mais… Pourquoi? Pourquoi, ruisseau? »
Le ruisseau devenu robot répond alors, d’une voix pleine de colère :
« Bien fait pour toi, espèce d’arbre! »

Morale : Un baobab qui parle est un arbre fou. Il faut l’abattre sans attendre.

Comments

Kayou said…
Dear customer Philograph...
But what is exactly that famous joke from the "namurian order" about the two eggs in the frying pan?
Please explain so we can all enjoy.

Truly yours : Veezes & Vozers
PatB said…
Mais un ruisseau ça ne parle pas non plus? Mais si c'est robot japonais, ça va.

http://www.takanishi.mech.waseda.ac.jp/research/voice/movie/mimic.mpg
Anne Archet said…
Tant parle le Baobab à l'eau qu'à la fin il s'écrase.
Kayou said…
Dans le prochain épisode, c'est le ruisseau qui va y passer. Il sera complètement bu par une grosse forêt de baobabs,
puis la forêt sera à son tour coupée à blanc par les tronçonneurs syndiqués à la solde de Veezes & Vozers.
KILL IT ALL! NATURE SUCKS!
L'eau est toujours sale! Et les arbres sont méchants (regardez-les comme il faut ; tous des violeurs!)
Perrasite said…
Du vrai chevrettisme !
Kayou said…
Si les arbres étaient gentils et avenants, pourquoi on en ferait du papier de toilette? Pourquoi on en ferait La Presse, Le Devoir, le ICI, le Voir et autres joyeuses cochonneries? Zhom est toujours heureux de pouvoir torcher le trou de son cul avec des tranches de conifères et des pelures de feuillus.
Perrasite said…
Que de poésie en Zhom / Ze L'Homme :

Chevrette / toilette
Ici / cochonneries
le trou de son cul / des pelures de feuillus
Kayou said…
Perrasite : Fuck! J'aurai attrapé la poésie! C'est donc dire que je suis fini!
Perrasite said…
Non non, c'est vraiment mieux, le début qui te portera vers de nouveaux cieux, de nouveaux horizons !

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