LES AVENTURES DE ROBERT SAULNIER
Je crois avoir souvent évoqué ici l’étonnante platitude de mon univers fantasmagorique et la parfaite insignifiance de mes rêves. Ce matin au réveil, après une série de songes idiots et sans intérêt, j’avais une chanson en tête, chanson qui n’existe pas et que j’aurais du mal à fredonner. Les premières paroles étaient :
« Les aventures de Robert Saulnier, les aventures de Robert Saulnier. »
(Sur l’air de « ne touchez pas à mon piano » de Louise Forestier.)
Pour des raisons aussi étranges qu’obscures, le nom de Robert Saulnier revient souvent, depuis longtemps, à mon esprit, comme ça, de jour. Je tiens à préciser que je ne connais, ni de près ni de loin, aucun Robert Saulnier. Pourtant ce matin en rêve j’ai « composé » inconsciemment un hymne en l’honneur de ce parfait inconnu
« Les aventures de Robert Saulnier, les aventures de Robert Saulnier. »
Angoissé et mystérieusement excité, je me suis précipité sur l’ordinateur, j’ai fait quelques recherches à propos de cet énigmatique personnage et, en quelques clics, j’ai découvert un authentique Robert Saulnier. J’ai aussi trouvé en lui un frère, un ami, un compagnon d’espoir ou un camarade de détresse, enfin une sorte de mentor, un sage, un druide, une soupape… L’amour platonique peut-être.
À ces messieurs parmi vous qui seraient éjaculateurs précoces, je conseille, au plus fort de l’acte sexuel, quand la semence vient à grimper, la répétition de ce mantra : « Les aventures de Robert Saulnier, les aventures de Robert Saulnier. »
Répétez ces mots en imaginant la photo ci-dessus. Si vous ne sentez pas votre ardeur refroidir, vous êtes un cas de thérapie.
À ces messieurs parmi vous qui seraient éjaculateurs précoces, je conseille, au plus fort de l’acte sexuel, quand la semence vient à grimper, la répétition de ce mantra : « Les aventures de Robert Saulnier, les aventures de Robert Saulnier. »
Répétez ces mots en imaginant la photo ci-dessus. Si vous ne sentez pas votre ardeur refroidir, vous êtes un cas de thérapie.
Comments
Zhom chéri, le soir avant le dodo, mange des cretons tu vas enfin commencer à faire des rêves dignes de ce nom.
J'ai aussi eu le réflexe de googler Gérard Poitras et je suis tombé sur une page de Radio-Canada où un Gérard Poitras ma foi fort distingué posait pour la postérité à l'émission 5 sur 5, celle où l'on pouvait se faire filmer en train de poser une question "d'intérêt public" à Gilles Gougeon.
Ah, je voulais dire aussi, une toune qui reste dans la tête, c'est un ver d'oreille (earworm)
Pis fuck off.
Zhom, tu détruis la Culture.
Tu tue la culture
Bon, ça y est, j'vais l'avoir dans la tête toute la journée, bout d'ciarge.
- Le maître de la cuisine spontanée et traditionnelle au restaurant Le Graffiti de Québec;
- Un petit commerçant du Nouveau-Brunswick né 1861 en et mort en 1936;
- Un militant anti-corruption municipale de la ville de Londonderry (New Hampshire)
- Le 2e adjoint du maire de Teillay, un petit village en France;
Et j'en passe des meilleures...
ouin, de quoi débander...