Faisons chier
Cette fois, c’en est assez. J’étouffe sous ce masque de « clown tragique », de « saltimbanque de l’absurde », enfin dans ce costume foufou et farfelu « d’hostie de mongol à batterie. » Il est grand temps que je me préoccupe de choses intellectuellement élevées. À force de jouer les zouaves, j’en ai oublié l’essentiel : La littérature, la philosophie, la spiritualité, la vie, l’amour, la mort, et surtout ces trois DVD porno en retard depuis des mois (ça va me coûter un bras!) Aussi ai-je décidé de créer, sur une gosse, ce magnifique périodique littéraire, avec l’aide du Conseil des arts, de la librairie Olivieri, du département de philosophie de l’université de Montréal et de mon bon ami Luigi qui travaille dans l’import export « d’objets.» (Sacré gaillard, ce Luigi! Quand je l’interroge sur son métier, il répond toujours : « Don’t ask. »)
Je propose aujourd’hui ce deuxième numéro de EQ (Essence/Quintessence) lequel porte sur la thématique de l’assouvissement des masses aux dictats de la société de surconsommation. Quinze auteurs (écrivains, essayistes, poètes) ont été approchés pour la production de ce numéro spécial. Quinze ont refusé l’invitation. Avec Luigi, on a essayé de venir à bout de l’ouvrage. Je me suis occupé de la portion de textes analytiques (de courts essais qui visent à situer divers paradigmes dans un contexte donné. Malheureusement, ledit contexte n’était vraiment pas donné, mais Luigi l’a « acheté » pour moi, moyennant la promesse de l’Omerta.) Luigi de son côté a pondu quelques nouvelles de fiction (dont l’excellente « Ce n’est pas moi, je le jure ») et quelques poèmes engagés et bien sentis au sujet des affres de l’économie de marché, de la liberté d’entreprise et de l’indiscutable suprématie des magasins « Luigi cuir unisexe plus » (Galeries d’Anjou et Plazza Saint-Hubert.)
La conception graphique a été confiée au Chinois du dépanneur du coin, qui est en vérité vietnamien, et qui est capable de chier un photomontage à peu près correct en deux minutes (Sacré gaillard, ce Dien Ngoq! Quand je l’interroge sur son métier, il répond toujours : « Merci! Parfait! »)
Je propose aujourd’hui ce deuxième numéro de EQ (Essence/Quintessence) lequel porte sur la thématique de l’assouvissement des masses aux dictats de la société de surconsommation. Quinze auteurs (écrivains, essayistes, poètes) ont été approchés pour la production de ce numéro spécial. Quinze ont refusé l’invitation. Avec Luigi, on a essayé de venir à bout de l’ouvrage. Je me suis occupé de la portion de textes analytiques (de courts essais qui visent à situer divers paradigmes dans un contexte donné. Malheureusement, ledit contexte n’était vraiment pas donné, mais Luigi l’a « acheté » pour moi, moyennant la promesse de l’Omerta.) Luigi de son côté a pondu quelques nouvelles de fiction (dont l’excellente « Ce n’est pas moi, je le jure ») et quelques poèmes engagés et bien sentis au sujet des affres de l’économie de marché, de la liberté d’entreprise et de l’indiscutable suprématie des magasins « Luigi cuir unisexe plus » (Galeries d’Anjou et Plazza Saint-Hubert.)
La conception graphique a été confiée au Chinois du dépanneur du coin, qui est en vérité vietnamien, et qui est capable de chier un photomontage à peu près correct en deux minutes (Sacré gaillard, ce Dien Ngoq! Quand je l’interroge sur son métier, il répond toujours : « Merci! Parfait! »)
Comments
Bises et bouses.
Il y a un bug dans la matrice.
Même Martin Petit jouit d'usurper son identité.
Wow.
Est-ce que vous recherchez un journaliste bénévole Zhom ?
moi je trouve bon tous dde que vous fete monsieu zhom et je suit votre carrieres mais je va pas adjeté votre revue je, va attnde de qu'y faise un firme avec,
pis j'ai pas encores retrouvé mon "glob" qu'il on mis quelque part dans l'internect mais je va le retrouvé ces surê.
b.s. mont "vraie" non ces( Yolande)
Nautique, aussi, qu'elle a mis. Enfin, je switche une lettre par générosité.