CINÉMAZHOM PRÉSENTE...
« COSMOGONIE DU NÉANT »
Un film de Michel Vermol
En primeur, voici un extrait du second long métrage de Michel Vermol (auteur de Néantisation du Cosmos), reconnu en France pour ses œuvres minimalistes et pour son nez en forme de Martin Heidegger. .
Michel Vermol : Entretient
Zhom : Votre film dure éternellement. Est-ce plate?
Michel Vermol : J’ai voulu démontrer que le temps s’étire dans la durée. Le contraire m’étonnerait, mais je suis ouvert à toutes les hypothèses.
Zhom : Et la durée s’inscrit-elle dans la continuité ou, à l’inverse, s’étire-t-elle dans le temps, ou, encore, suis-je nono?
Michel Vermol : La durée s’inscrit à la fois dans la continuité et dans la prolongation. Mon film en témoigne. À l’instar du temps et de la continuité, mon film ne finit jamais. Même la consommation des siècles ne saurait mettre un frein à sa continuelle durée prolongée.
Zhom : Pourtant votre film commence à un moment donné?
Michel Vermol : À un moment donné, oui, mais donné par qui?
C’est l’unique question. Qui ou quoi distribue les moments, qui ou quoi distribue le temps, ce contingent d’heures qui nous sont allouées jusqu’à l’inévitable chute? Comment perdurer au-delà de la fin des temps? Les temps ont-ils une fin, dans les deux sens du mot, à savoir un terme et un but?
Zhom : C’est vrai que t’es laid...
Un film de Michel Vermol
En primeur, voici un extrait du second long métrage de Michel Vermol (auteur de Néantisation du Cosmos), reconnu en France pour ses œuvres minimalistes et pour son nez en forme de Martin Heidegger. .
Michel Vermol : Entretient
Zhom : Votre film dure éternellement. Est-ce plate?
Michel Vermol : J’ai voulu démontrer que le temps s’étire dans la durée. Le contraire m’étonnerait, mais je suis ouvert à toutes les hypothèses.
Zhom : Et la durée s’inscrit-elle dans la continuité ou, à l’inverse, s’étire-t-elle dans le temps, ou, encore, suis-je nono?
Michel Vermol : La durée s’inscrit à la fois dans la continuité et dans la prolongation. Mon film en témoigne. À l’instar du temps et de la continuité, mon film ne finit jamais. Même la consommation des siècles ne saurait mettre un frein à sa continuelle durée prolongée.
Zhom : Pourtant votre film commence à un moment donné?
Michel Vermol : À un moment donné, oui, mais donné par qui?
C’est l’unique question. Qui ou quoi distribue les moments, qui ou quoi distribue le temps, ce contingent d’heures qui nous sont allouées jusqu’à l’inévitable chute? Comment perdurer au-delà de la fin des temps? Les temps ont-ils une fin, dans les deux sens du mot, à savoir un terme et un but?
Zhom : C’est vrai que t’es laid...
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