LA NUIT DES VIDANGES


Mongols adorés.
Ma vie ressemble ces temps-ci au dernier épisode d’un téléroman « tragicomique » de Stéphane Bourguignon. L’amour, le couple, la rupture, la trentaine, la difficulté d’être, et toutes ces hosties de niaiseries qui alimentent en torchons la petite machine à romans d’autofiction. J’ai d’ailleurs l’intention d’ajouter bientôt mon petit roman au gigantesque tas de papier, heureusement recyclable. Je suis sur une bonne piste : Mon roman commencera par « bonjour » et finira par « bonne journée » (j’avais d’abord songé à conclure par « bonne nuit » mais j’ai trouvée l’idée un peu convenue. Et je suis sûr que Georges Perec y avait pensé avant moi.)

Enfin, je vous laisse. Pour un temps. Zhom ne peut pas mourir.

Ci-dessus, une photographie parfaitement nulle, trouvée au hasard en 3 minutes :

DES CHIFFRES ET DES GENS


(Je sais, c’est mauvais. Mais je n’ai plus rien à perdre. Plus rien à perdre qui soit vraiment précieux…)

Comments

Mistral said…
Moi, c'est pas mes affaires, ce qui ne m'empêche jamais de m'en mêler: je suis d'avis que, tant qu'à être malheureux chacun de son côté, vaut mieux courir le risque de l'être à deux.

Je pense à vous.
Kayou said…
Moi je ne suis pas malheureux, Francine.

Mais ton élan de sollicitude me fait plaisir. On se croisera sans doute quelque part à un moment donné (j'ai toujours aimé cette formule étrange : Un moment DONNÉ. Quoi, c'est gratuit?)



Je pense à elle
Mistral said…
On se croisera, Mathilde, mais ça fera pas des enfants forts.

Moi, c'est à un certain moment qui me trouble. Rien n'est certain, me semble, sauf que rien n'est certain.
Kayou said…
J'aime ta philosophie, Francine. Ça ressemble à :

"Un seul truc est certain, c'est que rien ne l'est."

C'est de qui, Wilde? Bukowski? Woody Allen? Toi? Foglia? L'homme de la rue?

J'aime aussi cette formule :

"On verra rendu là."


-Mathilde
Mistral said…
Je préfère, c'est normal, l'exclamation de mon grand-père, surtout proférée quand il se donnait du marteau sur le pouce: MAUDIT VERRAT!
Coyote inquiet said…
Donc tu pars écrire un zhoman ?

Pour le reste, j'en suis aussi désolé.
Lyne-la-lune said…
euh... hum... mouais... okay... j'suis triste pour toi, ch'sais pas pourquoi, m'enfin, j'm'en doute, mais j'aime vivre dans le champ. Je le suis sûrement. Well, tourlou zhom le roux !
Anonymous said…
Fais comme l'oiseau, ça vit d'air pur et d,eau fraîche un oiseau... d,un peu de chasse et de pêche l'oiseau, mais jamais rien ne l'empêche l'oiseau... d'aller plus haut!!!!


N'oublie jamais ces quelques phases. Toute la vérité du monde tient dans ces quelques phrases baby!


Much love xxx (to both of you)

moi, celle qui ne peut s'identifier comme du monde
Mistral said…
Michelle fugue, hein?
Anonymous said…
"Tu n'es qu'une rognureeeeuuuuh!" (réplique de l'épouse insupportable d'un film français hyper chiant)
Num said…
Les nombres c'est d'la marde, tu devrais le savoir...

Mes condoléances pour tout le reste.

Si tu cherches un compagnon pour noyer ta peine, fais-moi signe.

On se tappera un pichet de tysane...
Mathieu said…
J'ai remarqué que le numéro 3 désignait 2 personnes.

Probablement un couple de jumeaux siamois relié par le lobe d'oreille ou par les cheveux.
Pourquoi Madame 15 a son chiffre sur la noune? C'est disgracieux.

Même si anonyme dit "much love" je ne suis pas anomyme. Just in case.
Doparano said…
Non c'était moi l'anonyme, il m'arrive de dire much love aussi. Surtout quand je le pense.
Philémon said…
Moche love? C'est de l'amour décharné ça. Un peu comme Yves Desgagnés, mais différent. Bon, pas SI différent que ça.

Zhom, va-t-il falloir attendre un film serbo-croate au Goethe pour que je puisse enfin tâter de ton roux de barbe?
Anonymous said…
Yves Desgagnés est à contre-courant des tendances, ou à cheval entre deux époques, puisqu'il est l'un des très rares gays à tout faire pour avoir l'air le plus hétéro possible.

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