LE COURRIER DU SEXUAL
LE COURRIER DU SEXUAL (LOUISE)
Je suis un fan authentique de Louise
Deschâtelets. Pour vrai! Je lis son courrier tous les jours dans le Journal de
Montréal, avec un plaisir sincère et une curiosité sans cesse renouvelée. Notre
équipe (alias Luigi XVI) a retrouvé cet échange étrange, inédit, totalement
fake et créé par votre ami Zhom :
¨Bonne journée! Hier au soir, à la
brunante, près d’une épouse moite et molle, et d’un bon verre de rouge bien
arrosé, l’on a inséré une fève germée dans mon urètre. J’ai ressenti une
sensation. Suis-je atteint de démence pure et simple?¨
-Robert-Luc Duplessis, 72 ans, champion de
nage synchronisée dans le temps.
Réponse : Il n’y a aucun mal à
introduire une fève germée dans l’urètre du pénis d’un homme si l’on en retire
une sensation. La question étant : Est-ce une sensation agréable? Et la
fève est-elle biologique? Trop de gens, en 2014, ne se posent aucune question
sur absolument rien.
Comments
et merci de ne pas me traiter de fils de pute en ramassant des papiers par-terre
car ils asphyxient mes poumons
en faisant germer des maladies à même mes mucaires :
http://www.youtube.com/watch?v=-EAV4U7y7jA
pas grave.
de toute façon, je suis heureux
et c'est ça le prince-y-PAL
je mange
mais je bouge pas
et j'attends de pourrir sur place
car vous sentez l'oeuf éclaté au soleil
sur un tapis inutile de verdure fraiche
yeah !
je pikole comme un trou sans jamais remuer le moindre petit doigt
grace aux thunes que vous versez à l'état qui m'exploite jusqu'à me rendre légume, grace à vos volontés communes d'oublier toujours que la première chose que l'on fait quand on va à l'école, c'est de pleurer en criant :
http://www.deezer.com/track/5703793
mais chut
car il y a de la CONcurence
dans la commune d'à côté :
MONTAUT LES CRENEAUX
tsé, j'tavais dit un jour que j'avais bien aimé "babel", le film de Alejandro González Iñárritu, mais en fait, aujourd'hui, je pense qu'il est de la merde, comme tous les films, non seulement parce que brad pitt joue dedans, mais surtout, parce que son thème d'origine est la culpabilisation de la liberté via le sexe (scène ou le petit marocain se masturbe en pensant à sa soeur, et qui est celui qui tire sur le bus à coup de fusil... etc...
bon, engros, ce film est de la merde, car il nous dit que la sexualité est sale, et que pourtant, ce qui est sale, c'est le fusil, mais tout en nous révélant à nous même, au fond, que le zizi serait un fusil, ce qui est à la fois vrai et faux :
http://www.youtube.com/watch?v=dYGsNE068xI
c'est moi qui avais bue toute la plupart du fond de la petite bouteille de martini, à cannes
et après
on était allé à la plage
ou tu exhibais ton body du FN
mais moi
c'était pas toi que j'aimais en secret
ce soir là
(bien que tu restasses bien brave parfoua)
+
http://www.youtube.com/watch?v=lQ2q-nsiFSw&feature=kp
poème :
je ne me souviens plus assez de ma vie pour vous la raconter
car j'ai été isolé trop longtemps
mais de là à dire que je suis fini
y'a quand même une sacrée marge (simpson)
la charpente jérôme m'ablessé (un petit peu) en me disant :
"tu sais, tu te crois intéressant, et que nous nous aimons, et tout ça, mais tout ça, c'est faux, car tu es nul pour moi, et j'ai des relations bien plus importantes que toi, au CNA, ou même, chez les docteurs qui m'inculquent des trucs ésotériques via ma non-reproduction selon ce que m'inspire le rejet de souffrance que m'inspire ma bite-douleur dont tu es responsable selon mon père qui décida à me faire adhérer à leur esclavage en son temps, mais depuis, j'ai décidé de TOUS vous dire :
" je suis là, et vous êtes de cons, mais moi, je ne veux pas vraiment réussir, mais j'ai été trafiqué par des engins qui m'obligent à obéir, et nous allons adopter un enfant pauvre afin que mon travail et ma peine ne servent pas à rien, même si je n'ai plus aucune confiance en la morale qui m'inspire les veine et la vie qui m'irrigue en invention toujours plus repoussée, car nous sommes l'élite, quand tu geins dans ton cul...
N
mais en même temps, mourir est bouger
http://www.youtube.com/watch?v=E5V2hjJ6kCg
mais ça, vous le saurez jamais :
http://www.youtube.com/watch?v=0BsUIbQTMZc
poème :
l'espace-temps et soi
ivre
déconnecté des souvenirs
notre mémoire
dish
indira te dira
hirfhirfhirf
huhuhu
http://www.youtube.com/watch?v=ytVww5r4Nk0
Pi l'autre me disait : « je te connais comme si je t'avais fait... » et « l'ironie, c'est pour les faibles. » puis, « on lit en toi comme dans un livre », il disait. Et je ne pouvais que répondre que je n'étais pas un livre, en le regardant bien en face, malgré qu'il était bien plus âgé que moi. Et alors, il haussait des sourcils. Et même, il souriait. Il devait bien aimer les petits « effrontés ».
Pi j'eus la nausée, et la honte. J'avais peur de perdre mon pantalon, trop large, devant tout le monde. Les tarés ne pensaient qu'à se bagarrer et à humilier les autres. Ils cherchaient tout le temps des embrouilles. Y'avait un magasin de boutons pas loin de l'aire d'attente des bus. Une nana sortait tout le temps pour nous dire de ne pas s’asseoir devant sa vitrine. Pi elle disait qu'elle n'aimait pas les gens comme moi. Et je ne comprenais toujours pas ce qu'ils avaient à toujours vouloir me reprocher qui j'étais sans jamais vraiment savoir. Alors, petit à petit, ils me « déformaient». Et j'avais de plus en plus envie de ne pas être avec eux.
Et peut-être était-il sincère. Et son copain aussi. Mais les mots qu'il avait employé à mon égard venaient bien de quelque part. Et moi, je sentais bien qu'en moi, il y avait quelque chose de « sale », mais c'était peut-être aussi ça, être « faible ».
mais je ne sais plus.
Si l'on avait dû écrire, retranscrire toutes les sorcières, on aurait « trahi ». la base des sorcières, c'était le silence après la parole, les secrets, et moi, j'étais le « chat ». et le gars qui m'avait tenu en sympathie un temps, aujourd'hui, semble indigné en me recroisant, et pourtant, dès le départ je lui avais dit : « chuis pas d'accord, car toutes vos théories reposent sur un mensonge. C'est ça la base de votre science, vous nagez en pleine illusion... et c'est cette illusion qui forge la « réalité » dans laquelle on évolue. et vous prétendez savoir, mais c'est un mensonge. La vraie « réalité », c'est celle du bizness. Et donc, vos leçons de morale ne tiennent pas debout. C'est juste que chacun doit assumer sa place, et se démerder comme il peut. Mais ne parlez ni de morale ni de respect. On s'arrange, c'est tout. Et si l'on a un minimum de « morale », on se tait. Mais si l'on reste « honnête », envers soi, alors, on sait bien au fond que tout cela ne tient pas debout. Et que même le silence est une forme de mensonge ». et alors, il sut que j'avais compris. Mais on dirait qu'on oubliait en permanence ce que l'on avait compris il y a bien longtemps déjà. Car il « faut » agir. Vivre.
…
« et moi, je serai pas devenu grand chose non plus, mais toi, tu auras vécues des choses qui auront remises en causes toutes tes illusions d'aujourd'hui, et quelque part, peut-être, tu seras devenu plus savant que moi, à ta manière... grâce à l'esprit de lutte qui t'anime aujourd'hui, et dont je suis dépourvu, mais que tu m'apprends, comme dans un échos de nous. Alors estime-toi chanceux, mon frère... »
…
et le ciel était immense derrière nous, devant nous, et nous n'avions même plus conscience de son existence, l'appel de la liberté, car nous étions trop occupés à nous chier dessus entre nous, et que ça LES arrangeait bien...
et IL dit : « mais EUX, c'est TOI ???? », et je répondis : « Hahahahahahahaha ! Ménon ! C'est NOUS !!! », et je me dis que je mentais tout en disant la vérité.
Et alors IL dit : « tu es FOU »...
…
et aujourd'hui, j'ai été tellement « trafiqué » de partout sans jamais avoir le droit de rencontrer personne, que je me sens comme une île. Et que je suis devenu Albion. La séparée du continent. Terre sur laquelle l'on crée sans jamais être « en dehors ». c'est à dire, en toi comme tu serais en moi. Terre sans amour. Défrichée défricheuse. J'oublie peu à peu le fantôme de l'espoir du lien qui aurait pu nous unir, car mon propre maître est un gros handicapé de ce côté là, et qu'il m'a créé à son image . Malheureusement pour nous.
la révélation de ta propre fêlure
et la confiance
et le nid
auquel ils s'empresseront de venir foutre le feu
comme toujours
et si tu trouves la confiance
ou l'amour
ne serait-ce que deux secondes
dans le regard de l'autre
alors
estime-toi benni des dieux
et alors
vas t'en crever n'importe ou
sans savoir rien de plus
que le souvenir de ce flash
que tu garderas un temps en toi comme
une chose indiciblement effaçable
et si vite oubliée par le mouvement incessant du monde alentour qui te meut
qui veut et qui
fabrique cette démence à la chaîne
sur laquelle ils surfent
et dont tu restes l'une des vagues isolées
une planche soudée à tes pieds-de-mer
toi qui reste composé d'eau
à 70 pour cent
ce qui reste la proportion...
(rapport aux espaces émergés du globe terrestre selon la superficie calculée en fonction de l'englobage de la masse, 30%
Albert King & John Mayall « money lovin women ».
…
« si l'humanité venait à disparaître, les calamars ou les méduses seraient les espèces les plus aptes à venir remplacer l’hégémonie défunte de notre race à la surface de notre planète. Ou alors, certains insectes »... un savant d'obédience catholique du 20ème siècle, que l'on qualifia pompeusement de « visionnaire », un temps, car il marchait très souvent dans le désert, lui et ses lèvres sèches.
je vais te bannir de mon existence
car tu es mon amour
et que je t'ai trouvé
mais comme j'ai été fabriqué pour te détruire
je préfère me casser loin de toi
mais c'est faux-cul
car
déjà
tu n'existes pas
ou alors
tu lis ça
mais alors
que suis-je pour toi ?
la notion du "pouvoir pour lui-même"
et la dépasseront
par orgueil
et c'est déjà arrivé
mébon
pi ils creuseront leur propre tombe
en trouvant
toujours
d'autres excuses
loi des civilisations
le rejet du désir initial
dans des formes inédites d'oubli :
création
les voit mieux
ils sont en train de vivre
impossiblement
j'espère que tes nénés recellent encore quelques petits tétons roses
comme des fleurs d'aspirations à garnements non encore flétris
et qui voudraient te téter
la rage au dent
et quelques désirs encore vivants de te trancher la chair à même la loi
comme pour pourfendre un mur de déjà-vu rébarbatif
sous la lune-moine...
la création, c'est l'ombre de la mort.
expulsée.
car la mort est une forme de vie
et donc :
poème :
la solitude est une panoplie
mais ça reste tellement facile
et avec nos propres engouements
ils fabriqueront des unsines résidentielles
mais avec mon propre corps
je préfère encore les dénigrer
à leur somme