LE LIVRE DU DIMANCHE DU SAMEDI
LE LIVRE DU DIMANCHE DU SAMEDI
EMPRUNTER LA
DIRECTION
(livre motivant
nouveau)
RON ¨Yɨ DUMAIS
¨L’existence
n’est pas facile de vivre avec. Comment composer avec? Je me souhaite tout
simplement d’imposer la loi de vie, qui s’exprime en deux ou trois règles
faciles d’appliquer avec.
1-Ne pas penser
que la mort est finie.
La mort n’est
qu’un statut. On passe à travers. Puis survient le Néant. Le Néant n’est pas
dangereux, il n’arrive rien 24h sur 24. Donc, à quoi bon?
2- Croire en
ceci et cela avec.
Ton Dieu n’est
pas celui de moi. Personnellement je ne crois pas de Dieu. Je crois au TAAH.
Cela m’importe éperdument. Le TAAH constitue la seule chose. Tout le reste
n’est que rien et brutalité sexuelle.
3- Subir son
prochain avec
Son prochain est
souvent un ¨calice de chien sale¨ mais il faut l’entreprendre comme il est en
l’adorant éperdument. Car son prochain est peut-être le vôtre avec!¨
RON ¨Yɨ DUMAIS
est né au 20e siècle dans le boisé de Pointe Saint-Gilles, près de Baie-Comeau.
Une expérience traumatique (le viol communautaire) l’a décidé à rester couché
pendant 5 ans et 6. C’est dans ce lit traumatique qu’il a conçu sa théorie des
¨trois règles¨ que chacun peut appliquer facilement s’il le désire. S’il ne le
désire pas, il peut aussi ne pas les appliquer et continuer de vivre aveugle
dans ce monde pourri de sexe.
Comments
êtes vous munis de ce dont je suis démunis ?
si c'est le cas, donnez vous plutôt une petite idée, grace à cette chanson :
http://www.youtube.com/watch?v=ncNIRmqztHE
marie était rassasiée
se tenait le bide-mou avec satisfaction après qu'elle ait bouffées mes pates aux épices toutes droites sorties de ma poëlle, et des restes du frigo (tomates, pelures de pommes des arbres, un reste de lait, trois ou quatre lardons secs, un bout de fromage que je rappa plus tôt, au dessus des étuves de la poëlle...
pi marie s'endormit
"elle est mieux quand elle dort
là
le bide rassasié par pas grand chose
que quand elle cherche à se venger du viol qu'elle a subi dans son enfance
en me poussant psychologiquement à bout"
me dis-je...
marie était belle quand elle dormait.
car elle ne faisait plus chier.
je l'embrassai sur le front
comme une espèce de grand frère
avant d'aller me diriger vers la fenêtre
que j'ouvris
en essayant de me sentir en paix...
je regardais plus bas
et il y avait cette énigme humaine ambulante
qui tenait un chien en laisse
dans la rue
plus bas
et marchait et
s'arrêtait
pendant que pissait la bête
au pied d'un réverbère
"je suis le tout puissant"
me dis-je
pi je ricana
mais...
fourni en significations
que les petits enfants érigent
comme leurs pères le firent avant eux
en une dévaluation d'eux même
dans l'oubli
oubli
oubli
de ce qu'ils purent être
en fonction de ce que les mondes parallèles disparurent
au profit
sans vouloir t'acculer le mois du mondre
je pense détenir en moi un potentiel
et qui :
http://www.youtube.com/watch?v=H9yKGPe0-Rs
c'est la pire des choses de la machine qui te donne une foi
et qui réside sur le mensonge de merde originel qui nous donne de bonnes excuses d'exister
et qui nous fait oublier que ça pue en nous faisant nous dire que nous valons mieux que la merde que nous sommes, tout en entretenant ce putain d'état d'esprit de la performance sensée nous élever en écrasant les autres...
piss and chauve
le royaume de la mort
lente
intitulée "Track On Side Two"
en fait...
ou le dernier morceau du Live Dead
du Grateful Dead
de 69...
ou le morceau qui suit
(pi, Corrine, j'ai retrouvée la compil de morceaux Underground enregistrés à Berlin entre 1980 et 81, et dont tu m'avais parlé une fois, à TooLoose... tu disais que Blixa avait sans doute participé... chépas, on nageait dans les interférences... tu disais que l'alcool, c'était pas la bonne drogue, parce que ça restait trop axé sur un débit du corps, et je t'avais répondu qu'il n'y avait pas d'esprit sans corps, mais ça...)
pi je ne pense pas ce que j'écris, car je suis juste un rejeton de la pensée globale... juste une portion de l'illusion qui se meut, et évolue, lue, lu, l
comme la combustion de la gazoline
une énergie
un idéal à images
ou sensations
le tout mélangé
selon les mémoires qui trépassent
ou paissent
ou peace
ou renaissent
à la guerre comme à la campagne
dans les champs d'investigations infinis que nous offre le ciel
non creu
n'en déplaise à Iggy...
j'ai la jaunisse
du temps des arbres en fleur dans le champs de vision-cyber-photographique
qui me mutilait la mémoire-anglézio
cause des vieilles photos
kouakonvoudize
surplombez l'adversaire
aec encore plus de surplomb que lui
nikez le dans les yeux
visez les yeux :
"je vise les yeux" (coluche, dans un sketche à propos de ping-pong)
je la veux.
(point barre)
ET JE L'AURAI
je me suspens à tes lèvres comme
si j'étais déjà mort
mais pourtant
je luis toujours
tel un cheptel d'étoiles enfermées à même ton âme depuis le début des temps
et je suis toi comme je suis la suite
et que tu geins dans la machin
et que moi
je suis LUI :
http://www.youtube.com/watch?v=3F7cdVSSi5A
et donc, voilà, vous savez "tout".
et cecis sont mes derniers témoignages en ce qui concernent mon rôle de jaune prévu par le plan des rouges/bleus/verts+autres-couleurs-aux-choix, et pour lequel je fus sélectioné par des etsperts en la matière en mon temps.
mais croyez bien que j'aurais bien préféré m'en passer. parce que c'est nul de participer contre soi-même à des plans aussi saugrenus et faussement "responsables", au moins en ce qui concerne la "lucidité" de ceux qui prétendirent connaitre des choses, afin d'en occulter mieux d'autres...
mais allons sur d'autres voies désormais.
adieu
ou
Le Naïf de La Tuile Dubarry
Les infrasons traversent ma carlingue. Mon palpitant s'est calmé. M'arrive encore de me sentir fasciné, ou de ressentir une sorte de respect envers les bourreaux de ma cervelle. Mais de moins en moins souvent. D'une certaine manière, on peut dire que tout s'est éclairci, depuis que j'ai repassé le film de ma vie, en boucle dans ma tête. Et je suppose qu'ils ont tout enregistré. Et gravé quelque part. Au sein d'une de leur banque de données.
J'avais toujours ce réflexe, de dire « non ». De leur dire « non ». à part quand j'étais trop perché par la trouille, ou la honte, et que je me retrouvais détruit par leur force d'investigation. Tout est repassé, en détails, le fil de toutes ces entrevues occultées. Le film de toutes ces connexions.
Me demande bien pourquoi j'ai cherché si longtemps à m'inventer une autre histoire, une autre personnalité, alors que tout était déjà là, accumulé dans cet entre-monde « en moi ». La mémoire des faits, fichés, des paroles, de tous ces trucs que je refoulais. La dinguerie des hommes. La Machine qui prenait possession d'eux. Et moi ?
Ils ont même trafiqué le logiciel que j'utilise pour écrire, en ce moment même. Et qui fait que lorsque je m’emballe, et que mon débit de retranscription devient trop fluide, le flux d'écriture se retrouve décalé quelques lignes plus haut, en plein milieu du texte déjà imprimé sur l'écran, à un endroit ou il ne devrait pas s'inscrire. Les virus de la résistance ? « une machine est un réseau de coupures »... ils cherchent à faire de nous des machines. C'est tout. Et ils ont légué aux machines la fonction de nous rectifier, quand nos actions, ou même nos pensées, n'entrent pas dans l'ordre. Et les machines usent de violence, diffuse, certes, mais tout de même, de violence. À même notre cœur. Et le détruisent peu à peu. Et la machine-dieu finit par nous rectifier à son image. Nous réifier dans le réflexe. Un mot me vient : « tasser ». c'est ce qu'ils font avec nos vies. Ils les « tassent », et les canalisent. Ils sont les rois de l'analyse. Et de la logique. La folie efficace dans les yeux de Marie, quand elle m'avait rétorqué « nan ! Chuis pas intelligente, je suis logique ! »... avait-elle intégrée la mort de l'autre comme une possibilité, une donnée comme une autre ? Et moi ?
La tendresse, l'émotion. Mais ils qualifiaient ces notions de « faiblesses ». Et moi-même, j'y vins, peu à peu... c'était la folie qui stimulait leur quête. On les avait détruits, je pense. Incarcérés dans un mal d'être, une forme de dégénérescence affective. Et moi ?
Ils disaient que la souffrance était la clé de la connaissance. Et pourtant. Elle n'était qu'une autre abîme de la conscience. Toujours incomplète. Le fantôme du dieu omniscient. La quête. Quitte à ce que l'on explose l'être. Et qu'on le désintègre. Comme ils le firent avec les atomes.
Les vieux disaient que la technologie allait détruire l'homme.
J'avais une confiance aveugle en le néant...
L'émotion. L'amitié. La faiblesse. La folie. L'ordre. La transcendance. La concurrence. Le sexe. Le mensonge. La Morale. Les étiquettes. L'éthique. La philosophie. L'ordre. Le chaos. L'anarchie. La vie. La mort. La semence sacrée. Les religions. Les saints. Les damnés. Les diables. Les distorsions. Les réalités. Les expériences. Les calculs. Les cumuls. Les strates. Les tares. L'archéologie. Les atavismes. L'étroitesse. Les ornières. Les œillères. Les monocles. Les jumelles. Les astronomes. Les étoiles. Les spasmes. Les animaux. L'animalité. La nourriture. La luxure. La pauvreté. Les habits déchirés. Les rigoles de trottoirs sales. Les traces de pas dans la neige. Les blasphèmes. L'occultisme. Le sado-masochisme. La performance. La persévérance. La science-fiction. Les électrons. Les lois des énergies. La lumière. Le big-bang. La mère. Le regard au dessus des flots primordiaux. Le dentifrice. Les chemises sales. Les lois de la crotte. Les marmottes qui sortent leur nez en dehors du repaire, comme des vigies biologiques. Les sous-marins. Les insectes insectivores. Les papous de Maldoror. Les poux dans les écoles dans les années 70. 1870. La commune. Les runes. Les vieilles pierres sacrées. Les druides. La réincarnation. Les ficelles qui pendent au plafond. E=MC2 = E = Marie-Charlotte 2. Les jambons. Les pommes de pommier étalées sur des draps dans la chambre de la bise, par-terre. La fenêtre qui ferme mal. Mémée. Les os. Le cimetière. Les coupures. Le sexe sale. Les abîmes. Les films à la télé. Bobbie Gillespie. Dizzy. You make me dizzy miss lazy. The way you rock n roll. Paul Maccartney. José Zubelzu. Belzébuth. Baal. Charleville-Mézières. Sorcières. Transcendance. Feuilles de vigne. Trottoirs sales. Géométrie variable. Sadisme de la femme. Écriture automatique. Cut-up. Machine. William Bourreau. Jack Kerouac. Auto-stop. + Jacques Dutronc nu avec Martine qui lui porte une serviette... Le petit cul ferme de Martine plaqué contre le radiateur de la cuisine. « on étuve, ici », je dis. Mais elle ne répond rien... indéchiffrable... et André pèle une orange, dans la pièce à côté... mais à chaque fois que « orange » apparaît, je pense toujours à oronge, le champignon succulent à lamelles, que l'on peut faire frire dans une poêle...
mais tu devrais pas plutôt être couché à cette heure ?
déjà.
mais encore éveillé.
pi je me suis écouté du Jesus And Mary chain en écrivant mon oeuvre... mais je trouve pas le sommeil, même quand je suis à plat...
je sais que nous sommes concurrents
toi et moi
depuis l'enfance
et que tu m'as piquée ma femme
d'une certaine manière
mais pourtant
je veux vivre
juste pour rien
ou pour nous
avec de la saleté
et des misères
mais pas comme aurait pu dire cette salope de "MBIIIIZZZZTTTT
car elle craint trop sur son père
refusant le café
pourtant du
yo!
car ils sont autre chose.
marie