TRIO FACES DE PETS
TRIO FACES DE PETS
Jean-Marc. Signes particuliers : Regard démoniaque
Atteint de schizophrénie psychoaffective depuis une mauvaise chute en skateboard, Jean-Marc a dû laisser tomber ses études en botanique comparée. Toujours sous médication, il entretient une obsession malsaine pour le nombre 514, qu’il assimile à la biblique « marque de la bête. » Ses rares amis ont beau lui répéter que le véritable chiffre satanique est évidemment 666, il ne veut rien entendre, prétextant qu’en additionnant 5, 1 et 4 on obtient 10, soit l’âge qu’il avait à dix ans. Jean-Marc peut devenir très violent physiquement si on lui fait remarquer que Frodon est probablement gai, que Sauron ressemble à un vagin géant et que Le Seigneur des annaux en général ne parle en fait que d’homosexualité latente ou mal assumée.
Ghislain. Signes particuliers : Boit du lait et pue de la gueule
Au centre, le gracile Ghislain, sourire gêné, souffre de démangeaisons anales persistantes dues au stress et ne peut s’empêcher de se GRATTER LE CUL même devant le monde (remarquez sa main baladeuse.) Ghislain est très nerveux. Ces derniers temps, il s’affaire à rassembler les documents et les ouvrages de référence qui lui permettront d’établir les bases de sa deuxième thèse de doctorat qui portera sur « La déshumanisation de l’acteur social par l’appareil étatique dans le film Robocop 2. » Sa copine, Isabelle, travaille parallèlement à un essai très fouillé à propos des « Représentations du corps sexué et des considérations implicites sur l’hermaphrodisme, la masturbation, la pédérastie, l’inversion sexuelle, le transsexualisme et la bestialité dans l’émission de télévision pour enfants Cornemuse. »
Pierre Luc. Signes particuliers : Euphorie ininterrompue
Pierre Luc est un éternel adepte de la marijuana, qu’il consomme à raison de douze joints par jour. Ce pacifique n’a qu’une réplique : « C’est tellement ça, man! », réplique qu’il répète inlassablement à propos de tout et de n’importe quoi. Pierre Luc essaie péniblement d’écrire un roman de science-fiction mais il considère qu’il n’y a pas suffisamment de lettres dans l’alphabet : « Qu’est-ce qui arrive après le Z? », dit-il souvent, l’air égaré.
Jean-Marc. Signes particuliers : Regard démoniaque
Atteint de schizophrénie psychoaffective depuis une mauvaise chute en skateboard, Jean-Marc a dû laisser tomber ses études en botanique comparée. Toujours sous médication, il entretient une obsession malsaine pour le nombre 514, qu’il assimile à la biblique « marque de la bête. » Ses rares amis ont beau lui répéter que le véritable chiffre satanique est évidemment 666, il ne veut rien entendre, prétextant qu’en additionnant 5, 1 et 4 on obtient 10, soit l’âge qu’il avait à dix ans. Jean-Marc peut devenir très violent physiquement si on lui fait remarquer que Frodon est probablement gai, que Sauron ressemble à un vagin géant et que Le Seigneur des annaux en général ne parle en fait que d’homosexualité latente ou mal assumée.
Ghislain. Signes particuliers : Boit du lait et pue de la gueule
Au centre, le gracile Ghislain, sourire gêné, souffre de démangeaisons anales persistantes dues au stress et ne peut s’empêcher de se GRATTER LE CUL même devant le monde (remarquez sa main baladeuse.) Ghislain est très nerveux. Ces derniers temps, il s’affaire à rassembler les documents et les ouvrages de référence qui lui permettront d’établir les bases de sa deuxième thèse de doctorat qui portera sur « La déshumanisation de l’acteur social par l’appareil étatique dans le film Robocop 2. » Sa copine, Isabelle, travaille parallèlement à un essai très fouillé à propos des « Représentations du corps sexué et des considérations implicites sur l’hermaphrodisme, la masturbation, la pédérastie, l’inversion sexuelle, le transsexualisme et la bestialité dans l’émission de télévision pour enfants Cornemuse. »
Pierre Luc. Signes particuliers : Euphorie ininterrompue
Pierre Luc est un éternel adepte de la marijuana, qu’il consomme à raison de douze joints par jour. Ce pacifique n’a qu’une réplique : « C’est tellement ça, man! », réplique qu’il répète inlassablement à propos de tout et de n’importe quoi. Pierre Luc essaie péniblement d’écrire un roman de science-fiction mais il considère qu’il n’y a pas suffisamment de lettres dans l’alphabet : « Qu’est-ce qui arrive après le Z? », dit-il souvent, l’air égaré.
Comments
Mais! c'était MON projet de doctorat, je m'en allait bifurquer vers les études médiatiques. Osti d'inconscient collectif.