LE LIVRE DU SAMEDI
Nous, au Jour
des vidanges, encourageons la relève. Aussi faisons-nous appel, pour la
rédaction des textes, à des pigistes et des stagiaires, tous jeunes, glabres,
souples et volontaires. Voici une première entrevue-critique menée par le
sémillant Clotaire Dunwich du cégep de l'UQAM.
Nicolas Ciccone,
sa plume, son écrivain
UNE ARTICLE DE
CLOTAIRE DUNWICH
Le charmeur de
pommes Nicolas Ciccone, reconnu pour sa voix dans le vent, se sort maintenant
la plume pour nous écrire un livre romanesque. Le livre se déroule à
l’intérieur de 253 pages, ce qui est totalement assez, aux dires du principal
individu. ¨Ce nombre de pages était le but de mon objectif¨, confie Nicolas en
esquivant un sourcil. L’histoire du
livre raconte celle d’un personnage qui vit. D’autres personnages viendront se
greffer autour de lui lors de cette histoire, des personnages olibrius tels que
Alain. ¨Je dois avouer que Alain symbolise mon frère Éric, mort à l’âge de l’an
dernier.¨ Un beau mélange de tragédie et de chaleur sont au centre du
rendez-vous dans ce roman qui laisse le lecteur au bout d’une chaise pendant
les 253 pages. Mais le roman comporte également de la tendresse et un peu de
cul cru. ¨Je n’ai pas eu peur de mettre de l’érotisme en son sein. Mon langage
utilisé s’inspire de la réalité d’aujourd’hui. Des mots comme ¨double fellation
en calèche¨ ou ¨dans l’anus par en arrière¨ font leur apparition¨, explique
l’humain en fronçant un rictus. Mais l’auteur tient à préciser qu’il n’est pas,
dans sa vie, un maniaque sexuel et que,
souvent, marcher dehors se suffit à lui-même. ¨Je suis une personne simple qui
sait se sustenter de peu. L’odeur d’un lac, d’un hamburger ou de mon meilleur
ami me font l’affaire!¨ Quant à propos du titre de son livre, Nicolas ne l’a
pas inventé dans le dictionnaire. ¨C’est un titre qui m’est tombé dessus un
mardi. J’étais assis¨, précise-lui. Rendu là... sera disponible dans des
magasins culturels. Voici un extrait :
¨Alain arriva
sur les lieux avant Sylvie¨
-Nicolas
Ciccone, Rendu là... page 35.
Comments
le bilingue
aussi pouvez vous donc sortir de chez vous en paix, et sortir vos gosses du ventre de leurs mères, sortir vous balader, sortir dehors, sortir dedans, sortir partout, dans tous les sens, sortir, rentrer, ouvrir, manger, coaguler, tripoter, exhiber, courir, souffler, aimer, édifier, jardiner, cotoyer...
car il n'existe plus de sionisme, ni de cynisme, ni de pessimisme, ni de pesticides, d'homicides, de paricides ni de fratricides, et oedipe a retrouvés ses yeux, et prométhée son foie, et elvis sa ligne, et de gaulle simone, et l'ironie n'est plus fustigée par des intellectuels morbidement désaxés sur le plan moral par la lecture de pompeux et antédiluviens délugeologues, et ulysse et pénélope sont à nouveau réunis dans la salle du trône, et s'aiment sainement
car VOUS ETES RE-LIBRES, AUJOURD'HUI :
à partir de dans 3 minutes, 77 secondes et 37 centièmes!
ATTENTION : TOP DéPART :
"4, 3, 2, 1, PAN!"
la généalogie des Lafitte
le carré de l'hypothénuse
Les Éditions s'en va sont gorgées de fierté d'avoir la chance d'une opportunité de publier le plus récent dégueulis du philosophe et enfant de chienne Douglas Favell, "Les vacuitaires nocturnes", roman d'autofiction documentaire de 122 pages de notes en bas de page basé sur ses expériences médicales de marketeur chez Sid Lee et sur les relations hommes-femmes. "D'une percutante impertinence" dit Le Libraire. Mais ça pourrait être pire.
Disponible là où la culture ne se rend pas vraiment.
-31-
le samedi
les lecteurs de La Presse
http://www.youtube.com/whatthefuckandcom.com
la parodie vulgaire