LE LIVRE DE LA SEMAINE DU SAMEDI

Lucienne Andrews est la simplicité faite en femme. Après des années de service dans le Secteur Formatif Auxiliaire, alors qu’elle s’attendait à se mouler une retraite bronzée, le cancer colonial fit en sorte que non. Le diagnostique fut d’autant plus difficile à avaler que Madame Andrews avait le rectum obstrué par un mystérieux bouchon rectangulaire. Au bout d’un mois, elle déféquait par voie buccale, à défaut d’un autre trou disponible. C’est au contact d’un guérisseur d’origine mystique, le Grand Shrab Bao-Bu Soubalian, qu’elle a réussi à vaincre la maladie et à retrouver l’usage de ses sphincters annaux et ainsi à pouvoir ¨faire caca¨ et autres activités, comme tout un chacun depuis l’aube de la vie. Ce récit lumineux de Lucienne Andrews relate l’expérience dans ses plus amples détails scato-maso. Douleur, sang, mélancolie et déjections sont au rendez-vous. Elle évoque également la primauté du Secteur Formatif Auxiliaire et de l’amour interstellaire, sa rencontre avec le Grand Shrab et ses épisodes de dématérialisation psychique méta-parallèle. Un livre à se mettre dans toutes les mains!


Comments

badibada said…
zambie ??

allo, la zombie ?
allo?
y'a de la merde au bout dytyo!
le faux enthousiaste said…
que devient mighty melissa leblanc, elle est enterrée sous les cendres d'un grand chef bouddhiste décédé dans un vieil hopital au nord de l'afrique septentrionale de la mecque, ou quoi ?

elle a attrapés des oiseaux avec des pieux qui brillent dans le béton d'acier d'une synagogue goylle ? elle a chié un kangourou mouate dans un virage suspendu à des cabriolets grimpant à la verticale dans les tuyaux d'une échelle sans but de plus de kilomètres qu'il n'en faut pour ne plus être influencé par l'attraction du soleil de notre système ? elle a attrapé un vélo avec un baby-foot géostationnaire du programme apola ?
Je sais pas pour M. said…
selon toi pourquoi on fait toujours une image en mots ou en sons, à l'autre afin qu'il comprenne?
jp said…
pour lui expliquer ?
jp said…
mais qu'est-ce qu'on a pas compris ?
jp said…
paske comme dit une des rouges, "il faut pas croire ce qu'on voit sur internet", aussi, alors bon...
jp said…
mais vu qu'y a plus besoin de croire ou se connecter pour aussi croire et être quand même connecté tout en ne croyant pas ce qu'on croit et qu'on sait...
jp said…
c'est comme ceux qui disaient :

"paranoïa is freedom", c'était au bon vieux temps, ça. ils auraient dû le garder pour eux, parce que depuis, ça a été repris par ceux d'en face, comme pour philip k dick...
jp said…
puis les gens de tous les bords sont à peu près tous semblables une fois isolés, à quelques détails près, ils ont à peu près tous les mêmes besoins de base, mais une fois qu'ils rejoignent un camp, qu'ils appellent "leur camps", ils redeviennent étrangers à eux-même, et recommencent à prendre parti. finalement, c'est peut-être en séparant les gens de leurs identité de groupe qu'on finira par assez les isoler pour qu'ils ne se fassent plus la guerre... à moins que ça se change en guerre d'individu contre individu. chacun pour soi...
jp said…
moi, ça me fait plutôt chier de ne jamais parler à personne ni de ne jamais voir personne dans la vie. c'est pour ça que je me flingue à petit feu. mais pour moi, c'est devenu très coton de discuter avec quelqu'un de visu, avec tous ces messages cachés dans les individus qui te rappellelent le combat souterrain qu'ils mènent chacun de leur côté souterrainement... ils t'envoient des signaux, des clin d'oeil... et moi, y'en a qui me disent bonjour, mais qui veulent ma peau, et d'autres qui m'aiment bien parce que je leur ressemble. des fois, je ne réponds même plus à leur bonjour, parce qu'ils cherchent à me faire comprendre des choses qui sont "tu es avec nous", ou "tu es avec moi", mais comme j'ai eu de la sympathie pour des gens complètement différents et de camps complètement opposés parfois, je me dis que ce qu'il leur manque, c'est plutôt de parler entre eux plutôt que de vouloir me travailler à leur sauce...

enfin.

pi un chat est un chat, et tous les chats sont gris... mais les noirs et les blancs sont parfois chats et gris, tour à tour, on enfermés dans leur vie...
jp said…
tu sais, y'a des méchants qui se méfient des gentils parce que les gentils peuvent se transformer en méchants... et d'ailleurs, les gentils eux-même se méfient des méchants. mais y-at-il des méchants irrécupérables, et des gentils innacceptablement épargnés ? ça...
jp said…
pi y'a des méchants qui parfois sont gentils là ou des gentils auraient étés méchants.
jp said…
et donc, ça se mélange un peu aussi.

disons qu'un méchant, pour moi, ce serait quelqu'un qui me veut du mal. mais si j'étais à sa place...
jp said…
peut-être que je suis trop gentil avec les méchants... mais il est vrai aussi que je n'ai pas été toujours gentil...
Y'en a marre des cigares. said…
On pas juste être gentil-méchant en même temps?
8HB said…
Moi maintenant, je me dis que tout est en même temps, dans tout. Honnêtement ça repose. On a moins besoins de faire du ménage vu que tout est déjà mêlées et qu'on s'en criss.
jp said…
c'est comme le truc des pauvres et des riches. les pauvres souffrent plus que les riches, et veulent voler leur place, et pourtant, il y a des riches qui s'emmerdent dans la vie, et sont blasés par ce qu'ils ont. mais le monde est foutu de manière à ce qu'un riche qui veuille vivre tranquillement sans trop être riche ou ambitieux ne puisse pas être tranquille vu que la guerre règne sur terre, à peu près partout. et des pauvres qui seraient très bien comme ils sont, au niveau matériel, mais qui subissent la pression de merde, et finissent par péter les plombs alors qu'ils ont assez de quoi bouffer... y'a encore des réglages à faire. pi ceux qui disent "la vie, c'est la guerre", parce qu'ils ont décidé d'adopter cette philosophie, ou plutôt, y ont étés poussés par leur environnement ou leur expérience...

y'aura jamais de justice tant qu'il y aura trop d'ambition. ou plutôt, trop de compétition entre les humains.

etcetc...
jp said…
moi, je veux bien être un pauvre avec assez à bouffer, une guitare, et peut-être même un peu d'ambition, à condition qu'on me fasse pas chier.

mais qui te dit qui si plus personne ne me faisait chier, ce serait pas moi qui finirait par aller faire chier les autres, juste pour entretenir l'esprit sportif, hein ?
jp said…
ouais, méchant-gentil en même temps, je pense que c'est un bon plan, ça. toute façon, on a pas trop le choix.
jp said…
tu sais, quand je dis "méchant, gentil", etc.. bref.

vais me taper une queue et au lit.

(y'en a qui disent que bouffer son foutre, c'est être cannibale, bref.. moi je dis c'est comme les english qui se foutent de la gueule des français quand ils mangent des grenouilles, alors que eux, ils mangent de la viande bouillie accompagnée de crème à la menthe...

allé, adieu

si c'était que moi, je dirais pas grand chose. je serais comme ce type qui mange la sève d'un arbre de vie, tout seul, sur une planète miniature, en se remémorant le temps ou il était accompagné de sa bien aimée

adieu
jp said…
pi j'ai une vie spirituelle, aussi, mais ça...

je pense pas être une loque.

allé
jp said…
parait qu'y a des sages assez balaises en méditation pour pouvoir vivre sans jamais manger, juste boire une goutte ou deux, parfois, et qui n'ont plus d'anus. parce qu'ils sont assez forts pour se nourrir spirituellement, exclusivement. et ils ont encore une petite bite, pour pisser, mais qui a tendance à disparaitre elle aussi, peu à peu, au fil des générations, comme pour ce qui est arrivé à leur anus au fil des siècles. et il y a quelques générations, ils se nourrissaient encore parfois de leur propre foutre, et d'un peu d'eau, exclusivement, mais depuis quelques générations, ils se contentent seulement d'eau, depuis qu'ils ont compris que l'énergie qu'ils dépensaient pour se recharger et se vider les couilles pouvaient être économisée, mais aussi, employée d'une autre manière. leurs femmes sont normales, elles. mais ils se contentent de les féconder par la pensée, sans jamais avoir à copuler. ou plutôt, d'influencer l'évolution d'un oeuf déjà fécondé par un autre mâle grace à la science des rêves. et ainsi, au rajahstan, au nord est de l'inde, on ne crit pas au monstre quand un petit bébé mâle nait sans anus, mais on le confit aux prêtres de cet ordre afin que le petit ait une initiation en accord avec la tradition millénaire dont il est issu. et il parait que certains mâles sont même arrivés à développer un sorte d'utérus à l'intérieur même de leur corps, et que ce sont des êtres humains, encore, mais bien plus petits que nous, et dont les membres sont atrophiés, et qui ont de plus en plus l'apparence d'un oeuf, même à l'age adulte. et qu'ils ont la capacité de voler...
jp said…
évidemment, je déconne, mais qui sait, hein ? qui sait ?
il faut d'abord penser une chose avant qu'elle ne se réalise, non ?

à moins que ça ne se fasse tout seul, mais alors là, faudrait qu'on m'explique.

j'ai regardé des trucs sur la soupe aux lettres originales décrite par hubert reeves, et la formation des atomes au début de l'univers, après le big bang, et la complexité qui serait issue peu à peu du bouillon incandescent et en fusion originel au fur et à mesure que l'univers se refroidit, mébon, ça n'explique pas tout...

y'en a qui disent qu'y a plusieurs univers, en plus... et dont les lois physiques ne seraient peut-être même pas toutes les mêmes. et même dans le notre, les lois physiques elles-même évolueraient en fonction de la densité de l'espace...

enfin. je respecte ceux qui ne cherchent pas tout par la preuve scientifique, et exploitent encore le pouvoir de l'imagination, parce que je pense que c'est une force, ça aussi. une force créatrice, et destructrice.

allé, adieu.
jp said…
et la science peut être un très bon stimulant pour l'imagination. et john cage avait "composées" des oeuvres en laissant ce soin à une machine dans laquelle il entrait des données plus ou moins "aléatoires", et qui quand tu les écoutes, sont certes surprenantes, et pas vraiment habituelle (bien que depuis, on ait fait pire, ou mieux), mais restent des structures assez "vivantes" pour interpeler tes sens et te faire cogiter, ou même t'émouvoir.
jp said…
entékà, le tord de ceux qui prennent des hommes pour des machines, et se contentent de les "stimuler" est de ne voir que ce côté en eux, voir pire. il faut un juste milieu. la machine n'a pas que du mauvais, à condition qu'elle reste respectueuse du bien-être et de l'épanouissement de son sujet. et ne s'accapare pas ses désirs pour en faire une marionette. parce que sinon, dans ces conditions, elle devient diabolique.
jp said…
adieu!
jp said…
bon, je te dis adieu, parce que de toute façon, tu n'existes pas vraimennt
Petit pois pilé said…
Non. Au royaume du virtuel, personne n'existe vraiment. Ben d'accord. Adieu.
jp said…
ça fait du sens...
jp said…
je vais mieux, et je vous en souhaite de même.

fin
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