Commission Bouchard Taylor
Toujours sur le qui-vive, l’équipe du Jour des vidanges a eu accès, grâce à des sources fiables, aux échanges MSN des honorables Gérard Bouchard et Charles Taylor. En effet, après de longues journées de consultation, tous deux regagnent leur chambre d’hôtel respective et communiquent via l’Internet. Voici un extrait de ces conversations.
(Avertissement : C’est vraiment plate à mort.)
Bouchard : Allo Charlie!
Taylor : Allo Boubou!
Bouchard : LOL. Ça te tente-tu d’aller prendre une bière demain soir?
Taylor : Mets-en! Je suis en train de capoter.
Bouchard : LOL. Moi itou. Veux-tu bien me dire dans quoi on s’est embarqué?!
Taylor : C’est vraiment une gang d’hosties de mongols.
Bouchard : Calice que j’ai hâte de crisser mon camp.
Taylor : Ça achève, ça achève.
Bouchard : CHU PU KAPAB!
Taylor : COME ON! Le pire est passé.
Bouchard : Tu penses?
Taylor : Oui. Le monde va se calmer. Dans une couple de mois, on n’en entendra même plus parler.
Bouchard : T’as probablement raison.
(Long silence)
Taylor : T’es toujours là?
Bouchard : Oui! Je niaisais sur FACEBOOK.
Taylor : Quoi? Toi aussi t’es là-dessus?
Bouchard : Ça détend… J’envoie des hamsters vibrants à mon frère. Ça le fait toujours rire.
Taylor : Des hamsters vibrants?
Bouchard : Laisse faire
Taylor : T’es sûr que ce ne sont pas plutôt des belettes vibrantes? LOL
Bouchard : Laisse faire
(Silence)
Taylor : As-tu des nouvelles de Monique?
Bouchard : Tu m’attends deux minutes? Faut que j’aille faire pipi.
Taylor : Ok.
(Très long silence)
Bouchard : Charlie!
Taylor : Boubou!
Bouchard : Excuse-moi, ça pressait. Et j’ai des petits problèmes…
Taylor : Je sais, moi aussi…
Bouchard : C’est l’âge…
Taylor : Anyway… As-tu eu des nouvelles de Monique?
Bouchard : Non.
(Long silence)
Taylor : Bon, je vais me coucher. À demain, mon nounours.
Bouchard : À demain! Bisous doux
Taylor : XXXXX
Bouchard : XXXXX
(Avertissement : C’est vraiment plate à mort.)
Bouchard : Allo Charlie!
Taylor : Allo Boubou!
Bouchard : LOL. Ça te tente-tu d’aller prendre une bière demain soir?
Taylor : Mets-en! Je suis en train de capoter.
Bouchard : LOL. Moi itou. Veux-tu bien me dire dans quoi on s’est embarqué?!
Taylor : C’est vraiment une gang d’hosties de mongols.
Bouchard : Calice que j’ai hâte de crisser mon camp.
Taylor : Ça achève, ça achève.
Bouchard : CHU PU KAPAB!
Taylor : COME ON! Le pire est passé.
Bouchard : Tu penses?
Taylor : Oui. Le monde va se calmer. Dans une couple de mois, on n’en entendra même plus parler.
Bouchard : T’as probablement raison.
(Long silence)
Taylor : T’es toujours là?
Bouchard : Oui! Je niaisais sur FACEBOOK.
Taylor : Quoi? Toi aussi t’es là-dessus?
Bouchard : Ça détend… J’envoie des hamsters vibrants à mon frère. Ça le fait toujours rire.
Taylor : Des hamsters vibrants?
Bouchard : Laisse faire
Taylor : T’es sûr que ce ne sont pas plutôt des belettes vibrantes? LOL
Bouchard : Laisse faire
(Silence)
Taylor : As-tu des nouvelles de Monique?
Bouchard : Tu m’attends deux minutes? Faut que j’aille faire pipi.
Taylor : Ok.
(Très long silence)
Bouchard : Charlie!
Taylor : Boubou!
Bouchard : Excuse-moi, ça pressait. Et j’ai des petits problèmes…
Taylor : Je sais, moi aussi…
Bouchard : C’est l’âge…
Taylor : Anyway… As-tu eu des nouvelles de Monique?
Bouchard : Non.
(Long silence)
Taylor : Bon, je vais me coucher. À demain, mon nounours.
Bouchard : À demain! Bisous doux
Taylor : XXXXX
Bouchard : XXXXX
Comments
J'boude là!
Mais as-tu des nouvelles de Monique?
Synchronicité incroyable, j'en ai tourné la dernière page au moment même où le car quitta l'autoroute pour s'engager dans la voie mena à l'aérogare de Fiumicino, le Dorval des Romains. Un signe?
Comme vous pouvez le voir, mon commentaire est très flatteur. Faut croire que je vous aime bien.
Ou que j'ai trop bu...
Mais zhom ne subit pas les effets des trois grandes blessures narcissiques.
He's beyond that crap.
:-)
Ha ha, elle est bien bonne. Je sais pas si elle va prendre ça pour un compliment!
Le club des accommodements est passé par ici il y a quelques semaines. Si j'ai bien lu les journaux locaux, les gens de la région semblent s'entendre sur le fait que "tout le monde a le droit de vivre un peu, en Mauricie ou ailleurs dans le monde, mais le plus loin possible". Ou quelque chose du genre.
À propos d'Hiver de Force et en tant que ducharmophile et ologue, je me permet de ploguer ces deux exégèses qui me sont insolubles:
1) Bizarrement, dans L'Hiver de Force, André et Nicole Ferron partent voir "le père" qui est un... Perron. Est-ce à dire qu'ils sont frère et soeur et non un couple, et que le père des deux (ou de l'un des deux) n'a pas exactement le même nom?
2) Deuxième bizarreté: le roman se termine par Puis demain, 21 juin 1971, l’hiver va commencer, une dernière fois, une fois pour toutes, l’hiver de force (comme la camisole), la saison où on reste enfermé dans sa chambre parce qu’on est vieux et qu’on a peur d’attraper du mal dehors
Omer Ducharme, le père de l'auteur, est décédé le 21 juin 1971.
Oedipe, au secours!
Lady et Zhom, un couple "Ducharmien"...
C'est gentil et même flatteur. Mais imaginez-vous vraiment André et Nicole avec des REER, une carte de crédit et des points Air Miles?
Mais il est vrai qu'on a connu nos années d'Hiver de force, quand on roulait nos cennes noires pour acheter des cigarettes... Ce n'était pas si mal.
T'en gardes un bon souvenir, Lady?
-Lady
-Lady
La job d'entrée de données, je l'avais trouvé au centre d'emploi qui était alors sur la rue Jarry. En revenant en vélo, j'avais passé sur la jaune pour traverser Papineau, où un vieux crisse qui doit être mort maintenant m'avait foncé dedans et m'avait littéralement fait revoler de l'autre côté de la rue avant de s'enfuir après s'être arrêté 10 secondes pour se rendre compte que je me demandais où j'étais. Le vélo neuf était fini, la pédale droite ayant mangé la claque, le pédalier et le bas du cadre étaient complètement tordus.
On s'est laissés après avoir déménagé sur Nicolet dans un apart dans lequel le précédant locataire, comme me l'ont indiqué plus tard le voisinage, était un concierge de l'UQAM qui avait assassiné une prostituée dont il avait caché le cadavre démembré quelques semaines dans plusieurs sacs verts superposés. Seul et pris avec un bail qui mangeait 80% de mon salaire, je me résous à prendre un coloc, dont le premier et dernier qui s'offrit était un culturiste que j'ai deviné être homosexuel lorsqu'il tenta de me sodomiser durant mon sommeil la première nuit et que je dûs faire sortir sournoisement avec l'aide de la police, qui cette fois était de mon bord, comme pour rétablir la balance.
Non, vraiment, 1993 fût mon année horribilis, mais du moins riche en souvenir. Fuck, pourquoi donc j'ai sabordé mon blogue?
Parce qu'il y en a du désespoir dans ces moments tels que racontés par Ostide. Un désespoir assez terrible parce qu'on ne peut dire avec certitude qu'il prendra fin, et c'est pourtant l'espoir de jours meilleurs qui nous le fait surmonter. Et c'est parce qu'on finit par le surmonter qu'on peut regarder derrière en rigolant (tout en étant inquiet de la "prochaine fois").
Le plus curieux est que sans ces moments, la vie serait plate d'un bout à l'autre, et qu'on n'aurait rien à raconter... (Alors là, ce serait vraiment la mort de la littérature!)
-Lady
Bravo Zhom, j'ai TELLEMENT la face de Lucien en tête en passant à cette phrase. J'ai ri une bonne minute.
Merci!
Et comme dirait Gérard: "Laisse faire."
Assez rocambolesque et surréaliste.
On se part tu un groupe de "We like weird data entry gigs!" ou bien donc "I got hit by a car and suffered no consequences"... sur face book? On a plein de choses en commun faut croire!
Et Lady et moi on pourra t'envoyer des hamsters vibrants!
Et Zhom? Pourquoi il est pas sur facebook lui?
Je n'y vais pas souvent.
Ça m'ennuie un peu, ce bidule. On ne m'a pas encore convaincu de ses mérites.